Tout ça pour des biscuits! (PV: Celeb' ^.^)

Liù arpentait les rues sans but précis. Il n’avait pas très envie de tagger du moins pas dans l’immédiat. Peut-être plus tard… Vendre ? Hm… Trop calme et puis ça ne pressait pas de toute façon. Quoi faire ? Trouver de quoi manger ! Liù crevait la dalle pour reprendre cette expression qu’il utilisait souvent. Mais il n’avait pas de quoi manger sur lui et pas d’argent non plus. Il pouvait toujours vendre une de ses bombes pour avoir de l’argent et s’acheter de quoi manger mais se débarrasser de son trésor ? C’était tout bonnement impensable !

Le petit décida d’utiliser une manière simple en apparence et qui lui permettrait de ne rien débourser ! Il se rendit dans une petite épicerie, en fit le tour l’air de rien, prit un sachet de biscuits et les fourra dans son sac à dos avant d’avancer vers la sortie. Au moment de franchir la porte le marchand le héla. Liù ne se tourna pas et détala à toutes jambes mais déjà un homme s’était lancé à sa poursuite.

*Mince il court vachement vite !* se dit le gamin qui avait jeter un coup d’œil derrière lui.

Il accéléra le rythme et se faufila dans les ruelles. Il connaissait bien tous ces petits passages qu’il avait l’habitude d’emprunter. Mouais, sauf que malgré cela, le gars continuait de le poursuivre ! Tout ça pour un petite paquet de biscuits ! Franchement ! Il allait pas en crever quand même ! Du moins, c’est ce que se disait le môme qui continuait de courir à en perdre haleine tout en jetant parfois des petits coups d’œil derrière lui. Erreur fatale car il finit par percuter quelqu’un de plein fouet.

Sonné, le gamin se tourna et vit l’homme qui le poursuivait. Vite, il se cacha derrière le jeune homme contre qui il venait de se cogner en lui disant :

« Bouge pas ! Et surtout, lui dis pas que tu m’as vu ! »

Ses petits doigts crispés sur les vêtements du garçon derrière qui il se cachait, Liù jetait des petits coups d’œil discret pour voir où en était son poursuivant. Celui-ci semblait avoir perdu sa piste : il regardait à gauche et à droite d’un air perdu. Finalement, il rebroussa chemin en ronchonnant.

Le petit voleur poussa un soupir de soulagement et relâcha l’homme qu’il tenait toujours.

« Pfiouu ! Je l’ai échappé belle ! »

Eh bah ! Son bouclier de fortune n’avait pas l’air très en forme ! Il s’appuya contre un mur en respirant très fort, ce qui inquiéta quand même un peu le petit garçon. Pourtant, il le salua quand même d’une voix un peu éraillée.

« Euh… Salut. » répondit le gamin tout en le regardant s’adosser contre le mur et se laisser glisser doucement pour s’asseoir par terre.

Le petit pencha légèrement la tête sur le coté et fit remarquer au garçon qu’il n’avait pas l’air très en forme... Liù retira le sac de son dos et alla s’asseoir à coté du jeune homme mal en point. Il posa son sac par terre devant lui et le bruit des bombes qui s’entrechoquaient se fit entendre. Il tira sur la tirette afin d’ouvrir son sac et en sortit d’un air triomphant les biscuits qu’il venait de chiper en disant « Tadaaaam ! ». Il ouvrit le sachet et en proposa au garçon :

« T’en veux ? Dire que c’est pour ça qu’il me poursuivait ! J’y peux rien moi si j’ai faim ! Enfin bon… Comme tu m’as pas cramé, t’as le droit d’en prendre ! Mais pas trop hein ! J’aimerais en garder pour ce soir moi ! »

Le garçon lui tendait le sachet pour qu’il se serve. De sa main libre, il en prit un pour lui et croqua dedans. Miam ! C’était trop bon ! Des biscuits croustillants au goût unique ! Ca changeait de ce qu’il mangeait à la maison. Souvent du riz et des légumes, rarement de la viande… Parfois rien du tout. C’était variable. Mais soit !

« C’est trop bon ! Je regrette pas d’avoir couru pour les avoir ! N’empêche, heureusement que t’étais là sinon j’suis pas sûr de savoir si je m’en serais sorti ! C’est qu’il courait drôlement vite ! Tu t’appelles comment ? Moi c’est Liù ! »

Le gamin fixa son allié tout en grignotant ses biscuits. Liù mangeait lentement pour économiser. Et puis, il prenait bien le temps de déguster aussi. Il fallait en profiter jusqu’au bout ! Après tout, il n’aurait pas toujours cette chance ! Mais inutile de penser à l’avenir, seul le moment présent comptait.

Liù haussa les épaules lorsque le jeune homme refusa de prendre les biscuits qu’il lui proposait :

« Tant pis pour toi ! » dit-il le sourire aux lèvres.

Il n’allait pas s’en plaindre après tout ! Au moins ça lui en ferait plus pour lui tout seul. Tout seul ? Hm… Il pouvait toujours les partager avec ses deux cadets.

*S’ils sont sages !* se dit-il.

Même si Liù pouvait parfois se comporter en sale gamin, il était très attaché à sa famille et il prenait très à cœur son rôle de grand frère avec les jumeaux. Des fois, il jouait avec eux et parfois leur racontait des histoires pour qu’ils s’endorment. Tout comme l’avaient fait ses aînés pour lui avant qu’ils n’estiment qu’il soi suffisamment grand. Le seul qui continuait à lui raconter des histoires, c’était son grand frère Tian, un rebelle, celui qui avait fait découvert le merveilleux univers des couleurs qui émerveillait Liù qui c’était décidé à suivre les traces de son frère et de répandre les couleurs dans la ville même si lui, contrairement à son frère ne savait pas vraiment dessiner mais il trouvait malgré tout que les courbes de couleurs qu’il dessinait sur les murs valaient mieux que des murs ternes et sans couleurs.

« Celeb’ » répéta le gamin en hochant la tête lorsque le jeune homme lui apprit que c’était ainsi qu’il s’appelait.

C’était déjà plus court que le nom de son patron ! Il n’aurait aucun mal à le retenir. D’ailleurs, Liù n’avait pas mauvaise mémoire, au contraire, il retenait bien. Mais seulement ce qu’il voulait… Tandis qu’il grignotait tout à son aise sans se soucier de rien, Celeb’ lui demanda ce qui l’amenait par ici à part les biscuits.
Le petit fronça les sourcils et fit une drôle de mimique avant de répondre d’un air désinvolte qu’il n’habitait pas loin et que du coup, c’était normal qu’il traîne dans le coin.

« Mais toi qu’est-ce que tu fais ici alors que tu tiens à peine debout ? Tu devrais être chez toi et te reposer non ? Et peut-être prendre des médocs aussi… A moins que t’ai pas d’argent ? »

Liù posait toutes ses questions naturellement, sans gêne aucune et sans se soucier du fait qu’il était peut-être un peu trop curieux et que cela risquait peut-être de froissé le jeune homme. Au lieu de ça, le petit le fixait de ses grands yeux interrogateurs.

Le gamin hocha doucement la tête l’air pensif. Ca c’était bête d’avoir du abandonner ses affaires ! En plus dans les taudis ! C’était pas sûr qu’il les retrouve… D’ailleurs, Liù le lui fit savoir. Après tout, les taudis n’étaient pas si petits et puis quand on y vivait, on y récupérait ce qu’on pouvait ! Donc si son sac contenait des affaires qui auraient pu en intéresser certains, il y’avait fort à parier pour qu’il ne le retrouve jamais.

L’enfant termina son dernier biscuit et referma son sachet qu’il rangea dans son sac. A nouveau, le bruit des bombes qui s’entrechoquaient se fit entendre. Liù passa sa main sur ses lèvres aux coins desquelles quelques miettes étaient restées accrochées puis se frotta les mains tandis que Celeb’ lui demandait ce qui l’avait poussé à devenir rebelle.

« Hmm… » fit le petit en levant la tête d’un air songeur.

Il avait été influencer par son grand frère mais ça, il ne pouvait pas le dire car ce serait une certaine façon de le dénoncer après tout, il ne connaissait pas Celeb’ plus que ça. Si Liù devait prendre des risques, il ne devait pas impliquer sa famille la dedans, s’il se faisait choper par les flics, ce serait à lui d’en payer le prix pas sa famille et surtout pas son frère à qui il avait chiper des bombes quand il était un peu plus jeune et qui après cet incident lui avait fait découvrir l’univers des rebelles. Liù répondit donc honnêtement mais en éliminant certains détails :

« Un jour, j’ai trouvé des bombes et j’ai essayé, ça m’a plu de mettre de la couleur sur ces murs sales et sans âmes. Après en fréquentant d’autres rebelles, j’ai appris le nom des couleurs que j’utilisais ! J’en ai même des préférées : le rouge et le violet ! Tu sais c’est lesquelles ? »

Après tout, les noms de couleurs n’étaient pas des choses que l’on apprenait à l’école. D’ailleurs, selon Liù on n’apprenait rien d’intéressant à l’école et puis le prof était même pas régulier alors il avait finit par complètement décroché. Résultat : il savait à peine lire et écrire. En revanche, il savait compter et calculer car ça au moins ça lui était utile pour savoir le nombre de bombes qu’il avait en sa possession ainsi que pour calculer les prix et compter l’argent et même les biscuits ! Il se rattrapait donc un peu sur ce coup là, fort heureusement pour lui.

En tout cas, si Celeb’ l’ignorait, le gamin serait fier de sortir les bombes de ces deux couleurs pour les lui montrer. Car Liù était fier de partager ce qu’il savait sur les couleurs, d’ailleurs, tout ce qu’il savait à ce sujet, c’était son frère Tian qui le lui avait enseigné. Mais ça c’était top secret. Parce qu’il fallait pas dénoncer son frère même si parfois Liù était tenté de le crier sur tout les toits tant il était fier de son grand frère, seul rebelle de la famille Yiping à sa connaissance, et pour qui il vouait une profonde admiration. Mais malgré son désir de citer fièrement son frère, Liù savait garder un secret, aussi ne le citerait-il pas.

Celeb’ referma ses bras sur lui-même en frissonnant un peu. Est-ce qu’il avait froid ? Peut-être… En tout cas, ce n’était pas le cas du petit bonhomme qui lui avait encore chaud à cause de la course folle qu’il avait fait pour obtenir ses fameux biscuits. N’empêche, il s’inquiétait un peu pour son aîné, il n’avait pas l’air en forme, est-ce que ça irait pour rentrer chez lui après ? Liù ne pourrait pas lui être d’un grand secours, il était bien trop petit et pas assez fort, il ne pourrait pas fort bien l’aider à marcher si cela venait à être le cas. Fort heureusement, pour l’instant rien n’obligeait les deux jeunes gens à bouger de là.

Le gamin haussa les épaules avant de répondre :

« Je devais avoir sept ou huit ans quand j’ai commencé à tagger… Ca a commencé parce que j’ai vu des rebelles le faire puis forcément, j’ai voulu faire pareil et quand j’ai pu tagger moi aussi, ça m’a tout de suite plu ! Le plus souvent, je tag seul mais parfois je vais avec d’autres rebelle. »

Il avait commencé à découvrir cet univers, en suivant son frère en cachette. Déjà curieux, le gamin se demandait ou partait tout le temps son grand frère et il l’avait vu faire. Puis un jour, en rentrant, il avait décidé de l’imiter et avait piqué ses bombes, Liù avait alors tagger pour la première fois et s’était sentit mieux que jamais. Il avait été alors soulevé par une inspiration soudaine, il se sentait libre et fort, il avait eu l’impression qu’en teintant de toutes ces couleurs ces murs ternes quelque chose avait changé, pas seulement les murs mais quelque chose à l’intérieur de lui. Cela paraissait fort peu de chose et pourtant c’était énorme pour lui, c’était nouveau aussi.
Evidemment, après cette première expérience unique, il avait recommencé à plusieurs reprises, jusqu’à ce que son frère s’aperçoive de la disparition de ses bombes et découvre qui les lui dérobait. Le petit voleur qui alors s’attendait à se faire passer un sacré savon et passer un sale quart d’heure fut étonné de voir son frère lui sourire et l’emmener tagger avec lui et ses copains. Au début, personne avait voulu de lui et désapprouvait qu’un gamin se joignent à eux mais Tian avait défendu son petit frère qui avait alors pu faire ses preuves.

Liù fixa un moment le garçon et remarqua qu’il avait fermer les yeux, le petit se saisit et le rappela à l’ordre en le secouant doucement :

« Hey Celeb’ ! T’endors pas ! T’es fou ou quoi ? »

C’est vrai quoi on était dans les taudis là ! Et puis il tremblait encore plus qu’avant… Le gosse se mordit la lèvre, soucieux :

« T’as froid ? Je t’aurais bien passé mon pull mais je crois pas que ça changera quelque chose… »

En effet, Celeb’ était un peu grand pour porter le pull bien que large de Liù. Le gamin lui demanda alors s’il ne valait pas mieux qu’il rentre chez lui pour se reposer plutôt que de rester ici. Pour l’instant, ça allait, il n’avait pas fait de mauvaises rencontres mais bon on n’était jamais sûr de rien, mieux valait éviter de traîner trop longtemps dans le coin surtout vu l’état de faiblesse dans lequel Celeb’ se trouvait…

Ah bon, il ne dormait pas ? Alors dans ce cas que faisait-il les yeux fermés, heiin ? Le gamin le regardait d’un air sceptique, curieux d’entendre l’excuse bidon qu’il s’apprêtait à lui servir mais au lieu de ça, Celeb’ contourna en demandant s’il ne savait pas où il pourrait trouver de la morphine ou quelque chose qui fasse le même effet.

Finalement, Liù n’eut même pas besoin de lui demander comment il avait fait pour se mettre dans un état pareil car Celeb’ le fit spontanément. Le gamin hocha doucement la tête. Les mafieux… Lui, il travaillait pour un mafieux qui ne lui avait pas réellement laissé le choix. Mais le petit s’y était vite fait et tant qu’il ferait bien ce que son patron lui demande et qu’il ne décevrait pas ses attentes, tout irait pour le mieux. Alors mieux valait se tenir à carreaux avec les mafieux ! Liù se demandait ce qui avait bien pu arrivé pour que le mafieux décide de mettre Celeb’ dans un état pareil. Sans doute ne tarderait-il pas à poser la question mais en attendant, le gosse farfouillait déjà dans son sac et en sorti un petit sachet d’herbe puis, il roula maladroitement un joint qu’il tendit au souffrant.

« Tiens, je sais que quand on en prend, on oublie tout et il parait qu’on se sent mieux. Alors t’oublieras peut-être un peu la douleur. »

Il avait souvent vu son frère en prendre et se retrouver dans un état de béatitude, il parait qu’on planait quand on prenait ces machins. Liù avait une fois essayé malgré l’odeur qui le répugnait mais au lieu de planer et de se sentir bien, il était tombé malade alors il s’était dit que plus jamais il toucherait à cette crasse qui ne valait franchement pas les friandises !

« Par contre, c’est pas gratuit ! Alors j’espère que t’as de quoi payer ! »

C’est qu’il ne voulait pas avoir d’ennui avec son patron ! Au pire, il pourrait toujours trouver une autre alternative, après tout, Liù était un petit garçon qui ne manquait ni d’idées ni d’audace ! De toute façon, il était clair qu’il ne pouvait laisser Celeb’ dans cet état sans rien faire (tout du moins pas s’il avait la possibilité de faire quelque chose.)

*N’empêche, dommage qu’il ne soit pas écrit “mafieux“ sur le front des mafieux, ce serait plus facile pour les reconnaître et donc du coup de les éviter !* Voilà ce que se disait Liù mais bon, la vie était loin d’être aussi simple !

(Yosh! Désolée pour le temps d'attente!Je mets en blanc parce que j'ai du mal à lire en gris sur le fond noir)

Liù fit la moue. Zut ! Il ne parviendrait pas à vendre aujourd’hui alors ! Tant pis. L’ennui, c’est qu’il l’avait déjà roulé, le joint ! Bof, c’était pas un problème, en fait. Il le rangea dans une poche intérieure de son sac, il pourrait toujours le vendre à un gamin de son âge qui n’y connaissait rien et ce serait bon. Après tout, Liù saurait se montrer convaincant. Il suffirait de dire que c’était meilleur que les friandises. Evidemment, c’était pas vrai mais quand l’autre s’en apercevrait, le petit dealer sera déjà loin. Tout du moins, si tout se passait comme il l’entendait.

C’était ce que s’était dit le gamin au début, jusqu’à ce qu’il voit les vains efforts fourni par Celeb’ pour se lever. La douleur qu’il ressentait était donc si atroce ? Liù avait du mal à l’imaginer. Mais comment aurait-il pu imaginer la douleur provoquée par une balle ou un couteau qui aura traversée votre corps quand les seules douleurs physiques qu’il aura connu ne sont que superficielles ? En tout cas, une chose était certaine : il n’aimait pas voir Celeb’ dans un tel état.

Etrange pour un gamin si compatissant de pourtant vouloir porter une arme à feu. Etait-ce parce que Celeb’ était un rebelle tout comme lui qu’il éprouvait une affection toute particulière bien qu’il ne le connaisse pas même depuis un jour ? C’était probable. Ou peut-être était-ce parce qu’il reconnaissait un peu son grand frère en la personne de Celeb’ qui se trouvait en position de faiblesse, en ce moment ?

Le gamin ressorti le joint qu’il avait rangé si peu de temps auparavant et le tendis à Celeb’ :

« Tiens. Tant pis pour le fric, je m’débrouillerais. Même si on parle, ça va pas faire passer la douleur et après ‘faudra quand même bien que tu retournes chez toi à un moment donné et si t’arrives déjà pas à te lever parce que t’as mal, je sais pas comment tu vas faire parce que t’es trop lourd pour que je te porte ! »

C’est clair qu’il n’aurait jamais pu aider le jeune homme à tenir debout avec son petit corps maigrichon. En tout cas, il espérait qu’en taffant, il oublierait la douleur et pourrait rentrer chez lui parce qu’il était impensable qu’il passe la nuit dehors dans les taudis autrement, il y’avait peu de chances qu’il se réveille le lendemain !

Le gamin tendit un briquet qu’il avait chipé à son frère au jeune homme.

« Tu veux parler de quoi au juste ? » s’enquit le gamin en entourant ses jambes de ses bras, la joue posée sur ses genoux.

Parce que des sujets de conversations ça Liù en avait tout un stock ! C’était utile pour impressionner les copains ! Liù aimait bien se mettre en valeur et se vanter. C’était un vrai petit coq quand il le voulait. Il pouvait même inventer des histoires, juste pour se rendre intéressants ! Après, il fallait savoir déceler le vrai du faux, ce qui n’était pas toujours une mince affaire. En tout cas, une chose était sûre : il ne parlait jamais de sa famille ni de sa vie à la maison, préférant garder ses problèmes et ses peines pour lui seul. De toute façon, que pouvaient bien faire les autres pour lui ? Il était seul à pouvoir surmonter les difficultés qui entravaient sa route.