[Pv Elvan'] Our fate
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[Pv Elvan'] Our fate
Enfin de retour chez lui. Enfin. Cela ne faisait que quelques jours, et pourtant, quelle joie...chaque matin, il se levait avec le sourire. Enfin débarrassé de cette chambre blanche, ce fauteuil roulant, cette contrainte permanente aux règles de vie de l'hôpital...Bon, ce n'était pas encore ça, il était toujours blessé, il prenait toujours des anti-douleurs et il ne pouvait pas se permettre de danser le twist...
Néanmoins, pouvoir aller librement de son bureau à sa chambre lui procurait déjà un bien fou. Pour l'instant, il s'affalait sur son canapé, les cachets commençaient à faire effet. Cigarette dans la bouche, il fixait son lustre sans aucune expression, ses yeux perdus dans le vague, rendant la lumière jaunâtre floue.
Un énième soupir et il se redressa. L'heure de changer les bandages...Machinalement il se leva et traîna des pattes jusqu'à la salle de bain, esquivant au mieux les journaux et magazines éparpillés par terre. Il revint avec un attirail médical qu'il posa sur la petite table après avoir poussé par terre encore d'autres magazines s'échouant au sol dans un bruit de feuilles froissées. Il releva la tête, réalisant qu'il venait de faire tomber ses lunettes...c'était pire que retrouver une aiguille dans une botte de foin. Il fouilla avec sa main gauche avant de sortir la paire et la reposer sur la table.
A cet instant, il trouvait sa vie très peu intéressante. Il retira sa chemise, déboutonnant les boutons les uns après les autres. On pouvait admirer un fabuleux bandage passant par les côtes ainsi qu'une sorte de pansement patché sur son épaule droite. Il ne servait pas à grand chose celui là, la plaie avait déjà presque fini de cicatriser.
Lentement, il enleva les bandages, les posant sur sa chemise reposant sur le canapé, puis s'empara d'une compresse qu'il imbiba d'alcool.
Des gestes habituels maintenant, poser la compresse, tenter un bandage potable, et ainsi de suite, jusqu'à refermer la bouteille avec son bouchon.
Encore un soupir. Dommage que les reins ne repoussaient pas. Cela lui aurait peut être permis un rétablissement plus rapide.
Des bruits de pas...
Il releva la tête, fixant la porte de ses yeux azurés perçants. De la visite ?...il espérait simplement que ce ne serait pas celle de la Mort...
Néanmoins, pouvoir aller librement de son bureau à sa chambre lui procurait déjà un bien fou. Pour l'instant, il s'affalait sur son canapé, les cachets commençaient à faire effet. Cigarette dans la bouche, il fixait son lustre sans aucune expression, ses yeux perdus dans le vague, rendant la lumière jaunâtre floue.
Un énième soupir et il se redressa. L'heure de changer les bandages...Machinalement il se leva et traîna des pattes jusqu'à la salle de bain, esquivant au mieux les journaux et magazines éparpillés par terre. Il revint avec un attirail médical qu'il posa sur la petite table après avoir poussé par terre encore d'autres magazines s'échouant au sol dans un bruit de feuilles froissées. Il releva la tête, réalisant qu'il venait de faire tomber ses lunettes...c'était pire que retrouver une aiguille dans une botte de foin. Il fouilla avec sa main gauche avant de sortir la paire et la reposer sur la table.
A cet instant, il trouvait sa vie très peu intéressante. Il retira sa chemise, déboutonnant les boutons les uns après les autres. On pouvait admirer un fabuleux bandage passant par les côtes ainsi qu'une sorte de pansement patché sur son épaule droite. Il ne servait pas à grand chose celui là, la plaie avait déjà presque fini de cicatriser.
Lentement, il enleva les bandages, les posant sur sa chemise reposant sur le canapé, puis s'empara d'une compresse qu'il imbiba d'alcool.
Des gestes habituels maintenant, poser la compresse, tenter un bandage potable, et ainsi de suite, jusqu'à refermer la bouteille avec son bouchon.
Encore un soupir. Dommage que les reins ne repoussaient pas. Cela lui aurait peut être permis un rétablissement plus rapide.
Des bruits de pas...
Il releva la tête, fixant la porte de ses yeux azurés perçants. De la visite ?...il espérait simplement que ce ne serait pas celle de la Mort...
Re: [Pv Elvan'] Our fate
"On ne peut pas se permettre de laisser les choses dégénérer à ce point, il faut y mettre un terme !"
Le bruit sourd d'un poing que l'ont frappe contre une lourde table, des insanités échangées à la volée, l'odeur âcre du tabac importé du Brésil, l'alcool le plus cher que la Russie pouvait garder précieusement. Des mains qui se lèvent pour prendre la parole, des injonctions violentes, des armes que l'ont recharge sous la table, du sang sur un siège et le cadavre qui est évacué en silence.
L'effluve de la poudre vous enivre, cette impression qui vous fait monter au sommet de la hiérarchie et qui vous rappelle que c'est grâce à elle que vous avez pu parvenir, à votre tour, à diriger une vendetta à grande échelle, des rapts de vies, et ce par centaines...
Un nouveau bruit sourd, celui d'une balle qui traverse une boîte crânienne et l'écho de la douille qui sort de la chambre. Un léger fumet qui se dégage du canon et une expression de béatitude décroissante qui déconnecte petit à petit le corps de la réalité. Un autre poing frappé sur la table...
Il se réveilla en sursaut, il ne savait même plus qui il était ni où il était. Ce délire de nouvelle planète était donc un rêve ? Avait-il pu imaginer tout ces détails qui le rendaient malade ? Les androïdes qui se prostituaient, la blancheur impeccable de cette ville... Serapis... Demathiae...
Un long moment de silence, il essayait de reprendre son souffle complètement saccadé sous ma panique. La sueur glissait en grosses gouttes sur son visage et sa nuque. Des nuées glacées lui parcouraient le dos et lui paralysaient les bras et faisaient trembler ses jambes engourdies par le froid de cette nuit. Il pencha la tête en avant, ses cheveux recouvraient son visage paniqué, bloqué sur cette expression de peur irascible. Son esprit reprenait une logique de survie lui rappelant où il était, qui il était... Gabriel...
A ce simple nom il remettait les choses à leurs places, l'instinct de survie qui l'avait littéralement poussé à sortir des parties dirigées par la Mafia et surtout des sentiers visibles par cette large famille. Peu à peu son souffle se faisait plus rare, la panique diminuait également mais son corps restait bloqué par la crise de panique et par son rêve.
Qu'ils aient dit ça ne serait absolument pas étonnant, le trentenaire en était conscient tout comme il était conscient qu'il était dans une merde noire s'il ne se dépêchait pas de se relever. Trop tard sûrement.
Quelques bruits de pas, assez légers malgré tout se faisaient entendre dans le dos de l'Allemand. Prudent mais pas assez vu sa position, il se retourna avec son arme au poing et se visage si typique de son sang-froid et de son agressivité maîtrisée. Deux hommes à la carrure imposante se fondèrent sur Elvan' qui tira à vu sans succès puisqu'au même moment deux autres armoires à glace l'attrapèrent aux épaules le tirant en arrière l'empêchant de bouger. Immobilisé l'Allemand ne s'amuserait pas à hurler pour attirer une quelconque attention, il tentait cependant de se débattre mais ce fut court quand il sentait la force des gorilles sur ses épaules. Face aux conséquences de ses actes il resta presque trop calme d'apparence ce qui trahissait trop facilement la peur et l'angoisse qui broyait ses tripes. La panique lui faisait involontairement contracter ses muscles alors que ses ravisseurs le traînait sans ménagement. La façon la plus simple de délester un paquet de nerfs restait celle de le réduire en un amas de chaire à vif mais l'ordre était clair...
Un des homme s'en alla plus rapidement jusqu'à une voiture, il ouvrait le coffre sortant une batte de baseball en fer, calmement il s'approcha assénant un violent coup dans les côtes qui résonnait à présent dans la ruelle déserte.
Pas un seul bruit, pas de complaintes de la part du trentenaire qui essayait, tant qu'il le pourrait, de ne pas exposer sa douleur ou sa peur face à ces ingénus.
Levant rapidement les yeux vers le ciel voilé d'autres coup tombèrent dans un fracas sourd assez évocateur...
Son seul souvenir était celui de mouvements réguliers ainsi qu'un son assez grave et étouffé. Quelques cliquetis de temps à autres quand le mouvement de balancier s'accentuait... Pas un seul son à part ça.
Ensuite c'était des escaliers, c'était assez reconnaissable, leurs forces qui tiraient sans états d'âme vers le haut de ce couloir interminable. Une porte... Un courant d'air frais et assez pur... Un élan, un lourd mouvement qui le poussa, ses jambes se fléchissaient et imitaient un mouvement de marche avant de s'écrouler soit par la fatigue soit par le manque d'air que ce bâillon provoquait...
Où était-il ? Le trentenaire l'ignorait totalement, cependant la panique s'était atténuée à cause de cette fatigue et du calme religieux qui régnait à cet endroit.
Une seule chose l'inquiétait, rapport à son rêve (?), cette odeur musquée de cigarette...
"Nous avons laissé trop de libertés à cet inconscient et nous en payons le prix fort..."
"S'il faut en arriver là nous n'hésiterons pas à l'éliminer."
"J'ose imaginer que Gabriel est du genre à vouloir lui-même mettre fin à cette hérésie..."
Le bruit sourd d'un poing que l'ont frappe contre une lourde table, des insanités échangées à la volée, l'odeur âcre du tabac importé du Brésil, l'alcool le plus cher que la Russie pouvait garder précieusement. Des mains qui se lèvent pour prendre la parole, des injonctions violentes, des armes que l'ont recharge sous la table, du sang sur un siège et le cadavre qui est évacué en silence.
L'effluve de la poudre vous enivre, cette impression qui vous fait monter au sommet de la hiérarchie et qui vous rappelle que c'est grâce à elle que vous avez pu parvenir, à votre tour, à diriger une vendetta à grande échelle, des rapts de vies, et ce par centaines...
Un nouveau bruit sourd, celui d'une balle qui traverse une boîte crânienne et l'écho de la douille qui sort de la chambre. Un léger fumet qui se dégage du canon et une expression de béatitude décroissante qui déconnecte petit à petit le corps de la réalité. Un autre poing frappé sur la table...
Il se réveilla en sursaut, il ne savait même plus qui il était ni où il était. Ce délire de nouvelle planète était donc un rêve ? Avait-il pu imaginer tout ces détails qui le rendaient malade ? Les androïdes qui se prostituaient, la blancheur impeccable de cette ville... Serapis... Demathiae...
Un long moment de silence, il essayait de reprendre son souffle complètement saccadé sous ma panique. La sueur glissait en grosses gouttes sur son visage et sa nuque. Des nuées glacées lui parcouraient le dos et lui paralysaient les bras et faisaient trembler ses jambes engourdies par le froid de cette nuit. Il pencha la tête en avant, ses cheveux recouvraient son visage paniqué, bloqué sur cette expression de peur irascible. Son esprit reprenait une logique de survie lui rappelant où il était, qui il était... Gabriel...
A ce simple nom il remettait les choses à leurs places, l'instinct de survie qui l'avait littéralement poussé à sortir des parties dirigées par la Mafia et surtout des sentiers visibles par cette large famille. Peu à peu son souffle se faisait plus rare, la panique diminuait également mais son corps restait bloqué par la crise de panique et par son rêve.
Qu'ils aient dit ça ne serait absolument pas étonnant, le trentenaire en était conscient tout comme il était conscient qu'il était dans une merde noire s'il ne se dépêchait pas de se relever. Trop tard sûrement.
Quelques bruits de pas, assez légers malgré tout se faisaient entendre dans le dos de l'Allemand. Prudent mais pas assez vu sa position, il se retourna avec son arme au poing et se visage si typique de son sang-froid et de son agressivité maîtrisée. Deux hommes à la carrure imposante se fondèrent sur Elvan' qui tira à vu sans succès puisqu'au même moment deux autres armoires à glace l'attrapèrent aux épaules le tirant en arrière l'empêchant de bouger. Immobilisé l'Allemand ne s'amuserait pas à hurler pour attirer une quelconque attention, il tentait cependant de se débattre mais ce fut court quand il sentait la force des gorilles sur ses épaules. Face aux conséquences de ses actes il resta presque trop calme d'apparence ce qui trahissait trop facilement la peur et l'angoisse qui broyait ses tripes. La panique lui faisait involontairement contracter ses muscles alors que ses ravisseurs le traînait sans ménagement. La façon la plus simple de délester un paquet de nerfs restait celle de le réduire en un amas de chaire à vif mais l'ordre était clair...
Un des homme s'en alla plus rapidement jusqu'à une voiture, il ouvrait le coffre sortant une batte de baseball en fer, calmement il s'approcha assénant un violent coup dans les côtes qui résonnait à présent dans la ruelle déserte.
Pas un seul bruit, pas de complaintes de la part du trentenaire qui essayait, tant qu'il le pourrait, de ne pas exposer sa douleur ou sa peur face à ces ingénus.
Levant rapidement les yeux vers le ciel voilé d'autres coup tombèrent dans un fracas sourd assez évocateur...
Son seul souvenir était celui de mouvements réguliers ainsi qu'un son assez grave et étouffé. Quelques cliquetis de temps à autres quand le mouvement de balancier s'accentuait... Pas un seul son à part ça.
Ensuite c'était des escaliers, c'était assez reconnaissable, leurs forces qui tiraient sans états d'âme vers le haut de ce couloir interminable. Une porte... Un courant d'air frais et assez pur... Un élan, un lourd mouvement qui le poussa, ses jambes se fléchissaient et imitaient un mouvement de marche avant de s'écrouler soit par la fatigue soit par le manque d'air que ce bâillon provoquait...
Où était-il ? Le trentenaire l'ignorait totalement, cependant la panique s'était atténuée à cause de cette fatigue et du calme religieux qui régnait à cet endroit.
Une seule chose l'inquiétait, rapport à son rêve (?), cette odeur musquée de cigarette...
Re: [Pv Elvan'] Our fate
Des bruits de pas...instinctivement, Gabriel se leva et accouru à son bureau. Vieux réflexe de mafieux, il déblayait les papiers sur son bureau, manquant de faire tomber l'écran de son ordinateur, avant d'ouvrir le tiroir du meuble. Au milieu d'innombrables feuilles se trouvait une petite arme à feu...une vieille amie qu'il n'avait pas salué depuis un bail. Il prit le cheetah en main et le posa dans sa poche. Inutile d'attendre avec l'arme à la main. A peine l'eut-il fait, une main se posa sur la poignée et la porte s'ouvrit en volée.
Rapidement, Gabriel fit volte-face, quelque peu surpris. Sourcils froncés, il se méfiait énormément. Il se détendit en voyant ses sous-fifres. Ils ramenaient quelqu'un...pas n'importe qui. Croyant rêver, il s'approcha de façon furtive. Elvanhtyel.
Il se figea un moment, fermant ses points. Puis d'un geste brusque, il lança son bras et s'écria :
"Qu'est-ce que vous foutez ?"
Son langage dépassait largement sa politesse habituelle. Il mettait de côté son amour pour le langage et toutes les jolies phrases. Il n'était vraiment pas ravi. Son regard était empli de rage, ce qui était assez inhabituel. Il était juste en colère, mais faire croire qu'il était enragé était beaucoup plus avantageux face à ses employés. Un des sous-fifres tenta de se justifier vainement, balbutiant un triste "mais...".
"Je ne vous ai jamais demandé de me le ramener. Juste de le chercher. De si simples mots sont-ils si difficiles pour vos pauvres cerveaux ?"
Il détestait lorsque quelque chose perturbait ses idées. Ce n'était pas le moment, il n'était pas "prêt" à voir Elvanthyel maintenant. Il comptait le retrouver plus tard, une fois localisé et surtout une fois que les plaies du journalistes ne seraient plus un problème. Mais là c'était si...importun. Pas du tout prévu au programme.
Son regard observa attentivement le corps du brun. Avec toujours cet air énervé, il lança d'une voix froide et ferme :
"Je vous conseille de vous enfoncer loin, très loin dans les taudis si vous tenez à vos vies...je vous déconseille fortement de vous montrer devant mes hommes et moi-même."
Une sorte de dernière chance, camouflée par la flemme de se débarrasser des corps et laver du sang. Cela faisait des années qu'il ne tuait plus de sa propre main, ça n'allait pas changer si facilement. Excepté...excepté cet homme couché par terre, abandonné par les hommes qui l'avaient emmené. A présent seuls, Gabriel se permit un sourire après un soupir. Il s'approcha calmement et observa une fois de plus Elvanthyel.
Il balança sa cigarette sur le brun, sans aucun scrupule.
"On dirait qu'ils se sont adonnés à un plaisir que je leur avais interdit..."
Il ne pouvait s'empêcher de sourire, voir Elvanthyel ainsi...c'était un véritable plaisir. Mais que faire maintenant ?...un soupir, encore un, et il lâcha :
"A croire que votre corps leur a paru irrésistible..."
Une réplique cinglante comme il les aimait. Il ne fallait pas perdre les habitudes avec ce bon vieil Elvan'....
Rapidement, Gabriel fit volte-face, quelque peu surpris. Sourcils froncés, il se méfiait énormément. Il se détendit en voyant ses sous-fifres. Ils ramenaient quelqu'un...pas n'importe qui. Croyant rêver, il s'approcha de façon furtive. Elvanhtyel.
Il se figea un moment, fermant ses points. Puis d'un geste brusque, il lança son bras et s'écria :
"Qu'est-ce que vous foutez ?"
Son langage dépassait largement sa politesse habituelle. Il mettait de côté son amour pour le langage et toutes les jolies phrases. Il n'était vraiment pas ravi. Son regard était empli de rage, ce qui était assez inhabituel. Il était juste en colère, mais faire croire qu'il était enragé était beaucoup plus avantageux face à ses employés. Un des sous-fifres tenta de se justifier vainement, balbutiant un triste "mais...".
"Je ne vous ai jamais demandé de me le ramener. Juste de le chercher. De si simples mots sont-ils si difficiles pour vos pauvres cerveaux ?"
Il détestait lorsque quelque chose perturbait ses idées. Ce n'était pas le moment, il n'était pas "prêt" à voir Elvanthyel maintenant. Il comptait le retrouver plus tard, une fois localisé et surtout une fois que les plaies du journalistes ne seraient plus un problème. Mais là c'était si...importun. Pas du tout prévu au programme.
Son regard observa attentivement le corps du brun. Avec toujours cet air énervé, il lança d'une voix froide et ferme :
"Je vous conseille de vous enfoncer loin, très loin dans les taudis si vous tenez à vos vies...je vous déconseille fortement de vous montrer devant mes hommes et moi-même."
Une sorte de dernière chance, camouflée par la flemme de se débarrasser des corps et laver du sang. Cela faisait des années qu'il ne tuait plus de sa propre main, ça n'allait pas changer si facilement. Excepté...excepté cet homme couché par terre, abandonné par les hommes qui l'avaient emmené. A présent seuls, Gabriel se permit un sourire après un soupir. Il s'approcha calmement et observa une fois de plus Elvanthyel.
Il balança sa cigarette sur le brun, sans aucun scrupule.
"On dirait qu'ils se sont adonnés à un plaisir que je leur avais interdit..."
Il ne pouvait s'empêcher de sourire, voir Elvanthyel ainsi...c'était un véritable plaisir. Mais que faire maintenant ?...un soupir, encore un, et il lâcha :
"A croire que votre corps leur a paru irrésistible..."
Une réplique cinglante comme il les aimait. Il ne fallait pas perdre les habitudes avec ce bon vieil Elvan'....
Re: [Pv Elvan'] Our fate
Le rêve continuait, ses yeux bandés ne lui permettaient pas de faire la part entre la réalité et ce que ses souvenirs lui amenaient. Les voix des autres leaders, celle de Gabriel qui était étouffée par le respect qu'imposait sa jeunesse, les coups bas qui laissaient derrière eux de longues traces d'un rouge sanguinolent. Une voix plus haute que les autres, quelque chose d'ordonné. Il entendait de façon totalement aléatoire une arme bouger. Un fin son métallique comme lui seul était capable d'en entendre. Il essayait de se détendre malgré les bruits de pas qui se faisaient sourds autour de lui. Ses cheveux éparpillés au sol couvraient également une partie de son visage, de ses mains liées dans son dos. Tant de choses en désordre dans son esprit qui, pourtant, étaient en réalité très logiques et disposés à un ordre mortel.
Il n'entendait que des bribes, ne comprenait pas tout, ne devinait absolument rien. La panique était certes retombée mais elle restait présente. Il ne se sentait pas en sécurité tant à cause de ce stupide son métallique qu'il attribuait instinctivement à une arme à feu mais également à cause de cette agitation qu'il ne pouvait suivre des yeux. Privé de son sens de prédilection il était une cible trop facile, il n'en était pas réellement conscient mais il essayait de palier à ce handicap en rationalisant tout ce qu'il entendait ou touchait du bout de doigts.
Son odorat ne l'y aidait pas quand il sentit très nettement l'odeur du tabac se répandre autour de lui.
Un vague, très vague silence se laissait deviner quand les pas reculèrent après une phrase plus gueulée que les autres.
A ce moment là le trentenaire se crispa, dans ce geste il sentait largement la crosse de son Desert Eagle se frotter à sa cuisse gauche. Il retenait une sorte de soupir de surprise, même si en réalité cela ne se serait pas fait comprendre comme un soulagement, et tentait par tout les moyens d'avoir prise sur son arme.
C'était inutile de se débattre dans tout les sens, il le devinait quand il sentait quelqu'un se rapprocher. L'arme était sous le manteau et il ne pouvait pas se déplacer pour l'utiliser et encore moins viser. Un sursaut de panique quand il sentit très largement quelqu'un l'observer, le dévisager. Pour peu dire, le trentenaire ne savait pas si son visage était entièrement couvert par un drap ou s'il était largement reconnaissable, il ignorait jusqu'à l'identité de celui, ou ceux peut-être, qui étaient encore là.
Essayant de se calmer du mieux qu'il le pouvait il mordit violemment le bâillon tout en reprenant son souffle haletant. Le silence se stoppa, un soupir comme un taf, il savait à présent que l'odeur de clope venait de celui ou celle qui se trouvait en face de lui... Quelques secondes de répis il n'entendait plus rien mais la surprise était de mauvais goût quand il senti un point brûlant tomber dans l'encolure de sa veste lui arrachant un gémissement déformé par le tissus prit dans sa bouche. Il se courba contractant au maximum ses muscles sous la douleur et l'effet de surprise plus que désagréable.
La douche glacée ne faisait pourtant que commencer quand il entendit la voix sortir de cette barrière malsaine.
Tout chez lui se stoppa, tant sa douleur insoutenable au creux du cou que sa respiration. C'était pourtant logique.
L'Allemand n'était pas dans sa position de force, ou même de faiblesse, la plus facile à gérer et la situation qu'instaurait Gabriel était bien la pire chose qui pouvait lui arriver. Toujours allongé au sol il ne bougea plus, ne tenta même plus de prendre son arme, non il essayait de deviner où il était, ce qu'il allait faire, il se concentrait sur cet homme...
Une chose qui le dégoûtait au plus haut point était l'attitude désinvolte du cadet et son penchant pour la chaire. Il ne s'était pas caché d'être tenté et ses sous-entendus étaient légion cependant jamais il n'oserait faire quoique ce soit. Bien entendu Elvan' ne s'attendait pas à être violenté par des sous-fifres avant d'être amené devant Gabriel. De toutes façon chaque chose se passant le trentenaire essayait surtout d'être focalisé sur celui qui lui tenait compagnie et non avec ses pensées et souvenirs.
[C'est là qu'on se rend compte que le mutisme et la cécité c'est assez dur à gérer en RP]
Il n'entendait que des bribes, ne comprenait pas tout, ne devinait absolument rien. La panique était certes retombée mais elle restait présente. Il ne se sentait pas en sécurité tant à cause de ce stupide son métallique qu'il attribuait instinctivement à une arme à feu mais également à cause de cette agitation qu'il ne pouvait suivre des yeux. Privé de son sens de prédilection il était une cible trop facile, il n'en était pas réellement conscient mais il essayait de palier à ce handicap en rationalisant tout ce qu'il entendait ou touchait du bout de doigts.
Son odorat ne l'y aidait pas quand il sentit très nettement l'odeur du tabac se répandre autour de lui.
Un vague, très vague silence se laissait deviner quand les pas reculèrent après une phrase plus gueulée que les autres.
A ce moment là le trentenaire se crispa, dans ce geste il sentait largement la crosse de son Desert Eagle se frotter à sa cuisse gauche. Il retenait une sorte de soupir de surprise, même si en réalité cela ne se serait pas fait comprendre comme un soulagement, et tentait par tout les moyens d'avoir prise sur son arme.
C'était inutile de se débattre dans tout les sens, il le devinait quand il sentait quelqu'un se rapprocher. L'arme était sous le manteau et il ne pouvait pas se déplacer pour l'utiliser et encore moins viser. Un sursaut de panique quand il sentit très largement quelqu'un l'observer, le dévisager. Pour peu dire, le trentenaire ne savait pas si son visage était entièrement couvert par un drap ou s'il était largement reconnaissable, il ignorait jusqu'à l'identité de celui, ou ceux peut-être, qui étaient encore là.
Essayant de se calmer du mieux qu'il le pouvait il mordit violemment le bâillon tout en reprenant son souffle haletant. Le silence se stoppa, un soupir comme un taf, il savait à présent que l'odeur de clope venait de celui ou celle qui se trouvait en face de lui... Quelques secondes de répis il n'entendait plus rien mais la surprise était de mauvais goût quand il senti un point brûlant tomber dans l'encolure de sa veste lui arrachant un gémissement déformé par le tissus prit dans sa bouche. Il se courba contractant au maximum ses muscles sous la douleur et l'effet de surprise plus que désagréable.
La douche glacée ne faisait pourtant que commencer quand il entendit la voix sortir de cette barrière malsaine.
Tout chez lui se stoppa, tant sa douleur insoutenable au creux du cou que sa respiration. C'était pourtant logique.
L'Allemand n'était pas dans sa position de force, ou même de faiblesse, la plus facile à gérer et la situation qu'instaurait Gabriel était bien la pire chose qui pouvait lui arriver. Toujours allongé au sol il ne bougea plus, ne tenta même plus de prendre son arme, non il essayait de deviner où il était, ce qu'il allait faire, il se concentrait sur cet homme...
Une chose qui le dégoûtait au plus haut point était l'attitude désinvolte du cadet et son penchant pour la chaire. Il ne s'était pas caché d'être tenté et ses sous-entendus étaient légion cependant jamais il n'oserait faire quoique ce soit. Bien entendu Elvan' ne s'attendait pas à être violenté par des sous-fifres avant d'être amené devant Gabriel. De toutes façon chaque chose se passant le trentenaire essayait surtout d'être focalisé sur celui qui lui tenait compagnie et non avec ses pensées et souvenirs.
[C'est là qu'on se rend compte que le mutisme et la cécité c'est assez dur à gérer en RP]
Re: [Pv Elvan'] Our fate
Un sourire, très long sourire. Il ne pouvait s'en empêcher...bah ! Il fallait bien tirer avantage de la situation, non ?...Un Elvanthyel lié et bâillonné. Quoi de plus réjouissant pour le blond ?...Il s'agenouilla à côté du brun, craquant en même temps les os de ses jambes. Il se demandait quoi faire, maintenant. Un soupir, tranquillement...la moindre erreur lui serait fatale, cette fois-ci. Ses imbéciles de sous-fifres n'avaient même pas dû penser à le fouiller. Sans aucune gêne, Gabriel commença à tapoter les cuisses du brun pour trouver une arme. Tentative vaine d'Elvanthyel qui se débattait tout à fait naturellement. Gabriel suspendit sa main, amusé. Que voulait-il faire, les mains liées ?...
Calmement, il se leva, avant de tourner sur le ventre Elvanthyel de manière peu orthodoxe, et plaquer son pied sur ses poignets et par conséquent, aussi sur son dos. Une sorte d'air sadique sur son visage, il s'empara de l'arme dissimulée vers la cuisse gauche.
"C'est pratique mais vraiment pas intelligent, les imbéciles à notre service..."
Il parlait si librement. Après tout il était chez lui et il devait mettre à l'aise son invité...
S'amusant avec l'arme dans sa main, il se demandait quoi en faire. Silencieusement, il eut une sorte d'éclair de génie. Il s'écarta, laissant cet homme aveugle joncher au sol. Il ouvrit le rideau à côté de son bureau, laissant apparaître plusieurs terrariums. Il ouvrit une trappe de l'un d'eux et laissa tomber l'arme dans les mains d'un superbe serpent...ou plutôt, une vipère. Une magnifique Vipère de la mort. Un superbe spécimen tout droit importé d'Australie dont le venin pourrait tuer un Homme en quelques minutes seulement...celle de Gabriel mesurait un peu plus d'un mètre, et possédait quelques tâches brunes sur ses écailles. Une bête dont le blond était très fier...
Il referma soigneusement le rideau et revint vers le délaissé Elvanthyel. Haaa, quels magnifiques cheveux...mais quelle pitoyable mine. C'était si inhabituel...Gabriel avait tellement envie de sortir une blague idiote comprenant les mots "SM", mais mieux valait éviter au maximum les irritations...pour l'instant.
Il se baissa à nouveau, le prenant par les cheveux. Vraiment magnifiques, cela lui donnait envie de couper quelques mèches...
"Pour un homophobe, vos cheveux sont aussi beaux que ceux d'une femme..."
Il lâcha prise puis retourna, avec ses pieds une fois encore, Elvanthyel.
"Bon...et je fais quoi de toi, maintenant ?"
Du vouvoiement il passait au tutoiement, un signe de la gravité de la situation pour le blond, et pour le brun aussi. Un énième soupir, il enleva tout d'abord le tissus entravant les yeux de son cher ami mafieux. Haaa, des yeux si importants pour Gabriel. Il le fixa un instant, ce sourire détestable sur ses lèvres, puis enleva aussi le bâillon entravant les lèvres du ligoté. Laissant tomber les bouts de tissus au sol, il finit par se relever.
"Une suggestion ?"
C'était presque cruel, et justement, cela amusait encore plus le blond. De toute façon, s'il continuait à laisser Elvanthyel en vie, la sienne se finirait vite. Alors autant profiter de l'occasion à fond...et peut être aussi la finir.
Il se mit encore une fois accroupi, et laissa ses doigts vagabonder sur le torse du blond jusqu'à trouver un endroit sensible, c'est-à-dire un endroit où il fut violenté. Il appuya bien fort dessus, en demandant :
"Est-ce que ça fait mal ?...Même pour quelqu'un comme vous ?..."
Lassé pour le moment, il retira son doigt et continua de dévisager le brun. Franchement, que faire de cet homme ?...
Calmement, il se leva, avant de tourner sur le ventre Elvanthyel de manière peu orthodoxe, et plaquer son pied sur ses poignets et par conséquent, aussi sur son dos. Une sorte d'air sadique sur son visage, il s'empara de l'arme dissimulée vers la cuisse gauche.
"C'est pratique mais vraiment pas intelligent, les imbéciles à notre service..."
Il parlait si librement. Après tout il était chez lui et il devait mettre à l'aise son invité...
S'amusant avec l'arme dans sa main, il se demandait quoi en faire. Silencieusement, il eut une sorte d'éclair de génie. Il s'écarta, laissant cet homme aveugle joncher au sol. Il ouvrit le rideau à côté de son bureau, laissant apparaître plusieurs terrariums. Il ouvrit une trappe de l'un d'eux et laissa tomber l'arme dans les mains d'un superbe serpent...ou plutôt, une vipère. Une magnifique Vipère de la mort. Un superbe spécimen tout droit importé d'Australie dont le venin pourrait tuer un Homme en quelques minutes seulement...celle de Gabriel mesurait un peu plus d'un mètre, et possédait quelques tâches brunes sur ses écailles. Une bête dont le blond était très fier...
Il referma soigneusement le rideau et revint vers le délaissé Elvanthyel. Haaa, quels magnifiques cheveux...mais quelle pitoyable mine. C'était si inhabituel...Gabriel avait tellement envie de sortir une blague idiote comprenant les mots "SM", mais mieux valait éviter au maximum les irritations...pour l'instant.
Il se baissa à nouveau, le prenant par les cheveux. Vraiment magnifiques, cela lui donnait envie de couper quelques mèches...
"Pour un homophobe, vos cheveux sont aussi beaux que ceux d'une femme..."
Il lâcha prise puis retourna, avec ses pieds une fois encore, Elvanthyel.
"Bon...et je fais quoi de toi, maintenant ?"
Du vouvoiement il passait au tutoiement, un signe de la gravité de la situation pour le blond, et pour le brun aussi. Un énième soupir, il enleva tout d'abord le tissus entravant les yeux de son cher ami mafieux. Haaa, des yeux si importants pour Gabriel. Il le fixa un instant, ce sourire détestable sur ses lèvres, puis enleva aussi le bâillon entravant les lèvres du ligoté. Laissant tomber les bouts de tissus au sol, il finit par se relever.
"Une suggestion ?"
C'était presque cruel, et justement, cela amusait encore plus le blond. De toute façon, s'il continuait à laisser Elvanthyel en vie, la sienne se finirait vite. Alors autant profiter de l'occasion à fond...et peut être aussi la finir.
Il se mit encore une fois accroupi, et laissa ses doigts vagabonder sur le torse du blond jusqu'à trouver un endroit sensible, c'est-à-dire un endroit où il fut violenté. Il appuya bien fort dessus, en demandant :
"Est-ce que ça fait mal ?...Même pour quelqu'un comme vous ?..."
Lassé pour le moment, il retira son doigt et continua de dévisager le brun. Franchement, que faire de cet homme ?...
Re: [Pv Elvan'] Our fate
[Ouuuh il est merdique celui là]
Pour l'amour de Dieu il aurait accepté de mourir autrement que par ses propres goûts, prêt à se laisser suffoquer s'il n'avait pas senti la proximité entre Gabriel et lui diminuer. Le seul reflex que le trentenaire ait pu offrir était celui de fermer les yeux, ce qui ne changeait rien à la donne le concernant, cependant il espérait que ses sous-fifres rappliquent et amènent avec-eux les autres chefs. Que cette histoire se finisse mal ou bien n'était pas réellement envisageable, elle se finirait de toutes façons par la mort du fautif. Seule la punition changerait suivant le bourreau.
Il sentit une vague pression sur sa hanche droite et seulement après le mouvement de bascule l'empêchant totalement de bouger. La main leste du cadet effleurait à présent le dos, les mains puis les cuisses d'Elvan' qui s'était naturellement crispé à ce contact. La nausée le prenait, la peur était passée mais elle avait laissée derrière elle quelques stigmates comme un corps endolori et des nausées affreuses.
Il ne bougeait pas, tout au plus il tentait de soupirer pour garder un souffle correcte mais la proximité le dérangeait énormément, lui qui préférait être tué de façon impersonnelle mais...
La main se stoppa sur sa cuisse délogeant de son holster le Desert Eagle ainsi que la tranquillité de l'Allemand. Un simple mouvement de recul pour s'éloigner mais c'était vain et il le savait. La panique l'envahissait à nouveau bien que rien n'ait réellement changé cependant il changea d'attitude.
Se mettant à ignorer totalement les paroles de son hôte contrairement à ce qu'il s'apprêtait à faire, il essayait de s'éloigner et de focaliser ses forces sur ses mouvements plutôt que sur ceux de Gabriel, grossière erreur.
Elvan' devina pourtant le retrait du cadet qui traversa la pièce d'un pas rapide, quelques gestes qui restaient flous dans l'ambiance feutrée et le son régulier des pas qui revenait plongeant dans une transe malsaine l'aîné.
Ses mains se crispaient sur le tissus cependant il gardait cette détente sur tout le reste du corps apaisé et pourtant il n'avait aucune prise sur ses mouvements et sensations, tout se faisait automatiquement...
Soudain Gabriel s'abaissa à nouveau, l'Allemand le sentait et l'entendait clairement aux sons qu'émettaient le corps du journaliste.
L'aîné venait de comprendre comment se calmer, simplement se concentrer sur les sons et non l'image qu'il n'avait pas. Il sentait à présent la main effleurer sa tête, caresser ses cheveux et l'ignoble verbe de cet enfoiré.
A nouveau ce mouvement de bascule laissant l'aîné gisant sur le dos se mettant ensuite à soupirer puis à jouer son rôle trompeur.
Un autre soupir et les deux mains se joignaient sur les tempes de l'Allemand qui ferma les yeux instinctivement quand il sentit le tissus se retirer. Son visage crispé il ne cherchait pas à ouvrir les yeux face à Gabriel pourtant il n'avait pas réellement le choix vu sa position. Se résignant il tombait nez à nez avec ce sourire qu'il connaissait très bien, lors des réunions de famille il lui arrivait souvent de se pointer avec cet air sur lui. Les autres appréciaient comme s'il s'agissait d'un signe d'appartenance à cette fratrie incestueuse.
A présent il enlevait son bâillon, dans le même instant le trentenaire reprit son souffle occultant totalement le visage qui lui faisait face :
-Leine ziehen bastard !
Son ton tenait plus d'une voix restreinte à un simple filet vocal que d'un hurlement viscérale mais l'angoisse le paralysait jusqu'au bout. Le simple fait de faire face d'un seul coup à quelqu'un qui avait le droit de vie ou de mort sur vous avait suffit à le rendre agressif mais incapable de bouger.
Restant tétanisé mais alerte il fixait droit dans les yeux son interlocuteur, cet air si sauvage était ancré dans les iris d'un bleu profond de l'Allemand. Froid et mesuré, son apparence était l'opposée totale de son malaise total interne. Il ne pouvait pas bouger mais ne laissait pas voir sa peur de façon compréhensible même si les choses ne s'arrangeraient pas avec cette mentalité.
Calmement, du moins physiquement parlant, il suivait des yeux les gestes de Gabriel qui s'était relevé puis de nouveau accroupi laissant ses mains flirter avec le corps à découvert de l'aîné resté immobile plus par volonté que par faiblesse.
Il ferma les yeux, la panique montait d'un cran et se manifesta quand, d'un doigt franc, le journaliste appuya sur la brûlure laissant un soupir douloureux marquer son visage blême.
N'attendant pas il rouvrit les yeux tombant droit sur le regard observateur de son vis-a-vis...
Pour l'amour de Dieu il aurait accepté de mourir autrement que par ses propres goûts, prêt à se laisser suffoquer s'il n'avait pas senti la proximité entre Gabriel et lui diminuer. Le seul reflex que le trentenaire ait pu offrir était celui de fermer les yeux, ce qui ne changeait rien à la donne le concernant, cependant il espérait que ses sous-fifres rappliquent et amènent avec-eux les autres chefs. Que cette histoire se finisse mal ou bien n'était pas réellement envisageable, elle se finirait de toutes façons par la mort du fautif. Seule la punition changerait suivant le bourreau.
Il sentit une vague pression sur sa hanche droite et seulement après le mouvement de bascule l'empêchant totalement de bouger. La main leste du cadet effleurait à présent le dos, les mains puis les cuisses d'Elvan' qui s'était naturellement crispé à ce contact. La nausée le prenait, la peur était passée mais elle avait laissée derrière elle quelques stigmates comme un corps endolori et des nausées affreuses.
Il ne bougeait pas, tout au plus il tentait de soupirer pour garder un souffle correcte mais la proximité le dérangeait énormément, lui qui préférait être tué de façon impersonnelle mais...
La main se stoppa sur sa cuisse délogeant de son holster le Desert Eagle ainsi que la tranquillité de l'Allemand. Un simple mouvement de recul pour s'éloigner mais c'était vain et il le savait. La panique l'envahissait à nouveau bien que rien n'ait réellement changé cependant il changea d'attitude.
Se mettant à ignorer totalement les paroles de son hôte contrairement à ce qu'il s'apprêtait à faire, il essayait de s'éloigner et de focaliser ses forces sur ses mouvements plutôt que sur ceux de Gabriel, grossière erreur.
Elvan' devina pourtant le retrait du cadet qui traversa la pièce d'un pas rapide, quelques gestes qui restaient flous dans l'ambiance feutrée et le son régulier des pas qui revenait plongeant dans une transe malsaine l'aîné.
Ses mains se crispaient sur le tissus cependant il gardait cette détente sur tout le reste du corps apaisé et pourtant il n'avait aucune prise sur ses mouvements et sensations, tout se faisait automatiquement...
Soudain Gabriel s'abaissa à nouveau, l'Allemand le sentait et l'entendait clairement aux sons qu'émettaient le corps du journaliste.
L'aîné venait de comprendre comment se calmer, simplement se concentrer sur les sons et non l'image qu'il n'avait pas. Il sentait à présent la main effleurer sa tête, caresser ses cheveux et l'ignoble verbe de cet enfoiré.
A nouveau ce mouvement de bascule laissant l'aîné gisant sur le dos se mettant ensuite à soupirer puis à jouer son rôle trompeur.
Un autre soupir et les deux mains se joignaient sur les tempes de l'Allemand qui ferma les yeux instinctivement quand il sentit le tissus se retirer. Son visage crispé il ne cherchait pas à ouvrir les yeux face à Gabriel pourtant il n'avait pas réellement le choix vu sa position. Se résignant il tombait nez à nez avec ce sourire qu'il connaissait très bien, lors des réunions de famille il lui arrivait souvent de se pointer avec cet air sur lui. Les autres appréciaient comme s'il s'agissait d'un signe d'appartenance à cette fratrie incestueuse.
A présent il enlevait son bâillon, dans le même instant le trentenaire reprit son souffle occultant totalement le visage qui lui faisait face :
-Leine ziehen bastard !
Son ton tenait plus d'une voix restreinte à un simple filet vocal que d'un hurlement viscérale mais l'angoisse le paralysait jusqu'au bout. Le simple fait de faire face d'un seul coup à quelqu'un qui avait le droit de vie ou de mort sur vous avait suffit à le rendre agressif mais incapable de bouger.
Restant tétanisé mais alerte il fixait droit dans les yeux son interlocuteur, cet air si sauvage était ancré dans les iris d'un bleu profond de l'Allemand. Froid et mesuré, son apparence était l'opposée totale de son malaise total interne. Il ne pouvait pas bouger mais ne laissait pas voir sa peur de façon compréhensible même si les choses ne s'arrangeraient pas avec cette mentalité.
Calmement, du moins physiquement parlant, il suivait des yeux les gestes de Gabriel qui s'était relevé puis de nouveau accroupi laissant ses mains flirter avec le corps à découvert de l'aîné resté immobile plus par volonté que par faiblesse.
Il ferma les yeux, la panique montait d'un cran et se manifesta quand, d'un doigt franc, le journaliste appuya sur la brûlure laissant un soupir douloureux marquer son visage blême.
N'attendant pas il rouvrit les yeux tombant droit sur le regard observateur de son vis-a-vis...
Re: [Pv Elvan'] Our fate
Quelques mots d'allemand que le blond n'avait pas compris, mais qui laissaient bien évidemment entendre des insultes vu la situation...et ce regard...si hostile. Gabriel aimait ce regard que le brun lui lançait. Un soupçon de masochisme ou de sadisme ?...Gabriel ne pensait même pas à ces caractéristiques désignées par un simple mot. Il prenait juste du plaisir dans des situations extrêmes, pour lui ou pour les autres. Un Elvanthyel séquestré, quoi de mieux pour le mettre à bout ?...Car à ce moment là, on pouvait bien parler de séquestration.
Gabriel profita de ce court instant où leurs regards se croisèrent pour lui montrer un sourire angélique énorme. Un sourire véritablement cruel tellement il était beau.
Il reprit un air un peu plus sérieux et posa son index sur sa tempe.
"Désolé pour la violence que mes employés vous ont fait subir. Je ne leur avais jamais demandé ça."
Voyons, qui aurait voulu abîmer un si beau corps ?...certainement pas Gabriel en tout cas qui était habitué à le croiser de plus en plus fréquemment, sans pour autant l'approcher. Il n'était pas assez fou - encore que... - pour faire ressortir l'homophobie de son vis-à-vis.
Il parlait si simplement, comme s'il prenait le thé, de manière tout à fait décontractée. Il fallait dire que lui n'avait, pour l'instant, aucune raison de paniquer. Ce qu'il voulait maintenant, c'était le voir, lui, paniqué...oui, voire cette folie, cette peur humaine envahir son corps au point qu'il ne puisse plus la contrôler. Mais comment ?...Le blond doutait que la menace de la mort soit suffisante.
Il réfléchissait, et il continuait à dévisager Elvanthyel, parlant franchement, pour combler le vide :
"Bon, que faire de vous ?...je doute qu'en vous détachant vous vous contentiez de partir de chez moi. Je n'ai pas pour habitude de séquestrer des gens chez moi..."
Tester...il voulait tester le brun à travers ses différentes mimiques, que ce soit sa façon de parler ou ses expressions. Il fallait trouver une quelconque faille...Avec un long sourire comme s'il venait de recevoir un compliment, il ajouta :
"Je trouve que ça fait un peu désordre, un cadavre ou autre dans une maison personnelle. Comprenez, ça me met bien facilement en danger..."
Il lui fit des yeux presque doux, accompagnant son sourire. Ses imbéciles de sous-fifres n'avaient vraiment pas été intelligents...éliminer Elvanthyel, certes, mais dans ce cas, les taudis auraient été beaucoup mieux...chez lui...n'importe quoi. Il y avait des gens qui manquaient vraiment de jugeote...il était clair que ce genre de personnes n'arriverait jamais ne serait-ce qu'au premier rang de la Mafia !...
Replaçant une longue mèche de cheveux derrière son oreille, il continua de regarder le brun de haut en bas. Finalement, une idée le traversa...un sourire dans le coin des lèvres, il sortit son cheetah de sa poche. Il s'amusa un peu avec, le gardant dans ses mains en le bougeant de gauche à droite.
"Dites-moi...y'a-t-il quelque chose que vous désirez ?..."
Une question en apparence juste pour combler le vide, mais il espérait réellement une réponse. Ensuite, il s'amusa à caresser le brun avec le canon vers l'épaule gauche. Puis il s'arrêta, à l'endroit exact ou lui-même avait été blessé.
"Peut être devrais-je tirer ici ?..."
Il descendit encore le canon, pour cette fois pointer ou il était blessé aux côtés, l'endroit qui lui avait fait perdre un rein.
"Ou alors ici ?..."
Lentement, il enleva la sécurité. Il releva le canon pour pointer sur le cœur.
"Ou alors, n'importe quel endroit ?..."
A ce moment là, Gabriel était pris d'un sadisme que l'on pouvait appeler vengeance...quoi de mieux que la vengeance en plaisir cérébral ?...un sourire sur les lèvres, il relevait les yeux vers ceux d'Elvanthyel.
Gabriel profita de ce court instant où leurs regards se croisèrent pour lui montrer un sourire angélique énorme. Un sourire véritablement cruel tellement il était beau.
Il reprit un air un peu plus sérieux et posa son index sur sa tempe.
"Désolé pour la violence que mes employés vous ont fait subir. Je ne leur avais jamais demandé ça."
Voyons, qui aurait voulu abîmer un si beau corps ?...certainement pas Gabriel en tout cas qui était habitué à le croiser de plus en plus fréquemment, sans pour autant l'approcher. Il n'était pas assez fou - encore que... - pour faire ressortir l'homophobie de son vis-à-vis.
Il parlait si simplement, comme s'il prenait le thé, de manière tout à fait décontractée. Il fallait dire que lui n'avait, pour l'instant, aucune raison de paniquer. Ce qu'il voulait maintenant, c'était le voir, lui, paniqué...oui, voire cette folie, cette peur humaine envahir son corps au point qu'il ne puisse plus la contrôler. Mais comment ?...Le blond doutait que la menace de la mort soit suffisante.
Il réfléchissait, et il continuait à dévisager Elvanthyel, parlant franchement, pour combler le vide :
"Bon, que faire de vous ?...je doute qu'en vous détachant vous vous contentiez de partir de chez moi. Je n'ai pas pour habitude de séquestrer des gens chez moi..."
Tester...il voulait tester le brun à travers ses différentes mimiques, que ce soit sa façon de parler ou ses expressions. Il fallait trouver une quelconque faille...Avec un long sourire comme s'il venait de recevoir un compliment, il ajouta :
"Je trouve que ça fait un peu désordre, un cadavre ou autre dans une maison personnelle. Comprenez, ça me met bien facilement en danger..."
Il lui fit des yeux presque doux, accompagnant son sourire. Ses imbéciles de sous-fifres n'avaient vraiment pas été intelligents...éliminer Elvanthyel, certes, mais dans ce cas, les taudis auraient été beaucoup mieux...chez lui...n'importe quoi. Il y avait des gens qui manquaient vraiment de jugeote...il était clair que ce genre de personnes n'arriverait jamais ne serait-ce qu'au premier rang de la Mafia !...
Replaçant une longue mèche de cheveux derrière son oreille, il continua de regarder le brun de haut en bas. Finalement, une idée le traversa...un sourire dans le coin des lèvres, il sortit son cheetah de sa poche. Il s'amusa un peu avec, le gardant dans ses mains en le bougeant de gauche à droite.
"Dites-moi...y'a-t-il quelque chose que vous désirez ?..."
Une question en apparence juste pour combler le vide, mais il espérait réellement une réponse. Ensuite, il s'amusa à caresser le brun avec le canon vers l'épaule gauche. Puis il s'arrêta, à l'endroit exact ou lui-même avait été blessé.
"Peut être devrais-je tirer ici ?..."
Il descendit encore le canon, pour cette fois pointer ou il était blessé aux côtés, l'endroit qui lui avait fait perdre un rein.
"Ou alors ici ?..."
Lentement, il enleva la sécurité. Il releva le canon pour pointer sur le cœur.
"Ou alors, n'importe quel endroit ?..."
A ce moment là, Gabriel était pris d'un sadisme que l'on pouvait appeler vengeance...quoi de mieux que la vengeance en plaisir cérébral ?...un sourire sur les lèvres, il relevait les yeux vers ceux d'Elvanthyel.
Re: [Pv Elvan'] Our fate
Ses yeux finissaient doucement par trahir cette peur qui sondait le fond de son esprit et paralysait son corps. Il pouvait à présent voir et comprendre ce qu'il vivait, cette impression, décuplée par sa position de faiblesse et son angoisse, et laisser une part belle à l'expression de cette terreur insondable et pourtant maîtrisée sur certains plans. Quelques soupirs très hachés, courts pour ne pas permettre à son esprit de vouloir parler, de vouloir extérioriser par des mots ce qu'il avait en tête. Le regard de Gabriel était suffisant pour vouloir ce mutisme, ses gestes ne faisaient qu'amplifier le malaise qui rongeaient les muscles du trentenaire.
Ce sourire à vous glacer les sangs était à nouveau fixé sur ce visage à l'aspect si pure, si neutre, le faciès idéal du citoyen modèle. Le seul geste, en réponse à cette offrande faciale, fut un recul prononcé, il bascula la tête sur le côté laissant son profil témoigner franchement de son état limite entre une panique maîtrisée in-extremis et la peur-panique qui venait de naître en croisant ce sourire.
La plupart des longues mèches cachaient son visage blême, trop pâle pour quelqu'un qui avait la réputation d'être un reptile, un tueur-né qui gardait son sang-froid constamment. Il entrouvrit la bouche, un soupir et une parole tentait de s'exprimer en faisant fi du manque de fluidité corporel mais le simple geste, ce doigt qui effleurait sa tempe, avait suffit à réduire à l'état d'idée sa tentative.
Jamais il n'avait éprouvé cette sensation, celle de courir droit à sa perte sans avoir la moindre prise sur les événements qui se produisaient, il avait toujours clamé qu'il dirigerait de sa propre main sa mort et se retrouver sous la volonté de quelqu'un le rendait horriblement amorphe... Méconnaissable... Il ne pleurait pas, non pas par amour propre mais simplement parce qu'il en était incapable tant la peur le broyait, incapable de refléter sa faiblesse la plus humaine.
Gardant les yeux baissés il n'avait pas pu voir le visage à nouveau serein, mais placide, de Gabriel et en un sens cela était mieux ainsi.
Ses mains tremblaient, la seule chose qui arrivait franchement à faire respirer à son corps une idée concrète de peur, de soumission ce qui était trop nouveau, trop soudain pour l'Allemand qui ne faisait qu'expérimenter des choses qu'il s'imaginait incapable de ressentir ou même d'imaginer franchement. Sa haine envers Gabriel était là depuis toujours, celle de le voir s'approcher relevait plus de l'instinct, tout comme cette haine qui se déversait en aversion quand il s'approchait encore accentuant sa main mise sur le corps et l'esprit de l'aîné.
"Otes ta main, pour l'amour de Dieu je t'en conjure, fais-le..."
Un soulagement, malgré la peur interne qui influait sur son corps il était presque soulagé de sentir que son corps, ses lèvres, refusaient de prononcer ne serait-ce qu'une syllabe de ce que ses pensées faisaient défiler. La logique était simple, il n'avait pas de raisonnements en bordel dans sa tête, seules deux choses avaient place dans son esprit : La peur et le soulagement. La haine était abstraite, viscérale et il ne la maîtrisait pas contrairement à ce qu'il avait pu dire auparavant devant ses chefs.
Cette simple sensation de quelqu'un qui vous dévisage le rendait encore plus nerveux, plus friable jusqu'à ce que cette voix coupe toutes pensées. Le visage de l'Allemand se tourna de lui-même, comme dévoué aux paroles de Gabriel, faisant face à ces lèvres. Cet organe qui faisait la fierté de celui qui le possédait.
Les yeux faisaient faiblement face au visage du blond, hésitants ou plutôt soumis en un sens, ils ne parvenaient pas à fixer droit dans les yeux celui avec qui il devait parler.
Petit à petit les tremblements étaient passés de ses mains à ses avants-bras, puis ses bras pour finir par bloquer ses jambes qu'il ne sentait que par intermittences. Il voyait largement le sourire qui lui disait, non lui hurlait, de s'incliner, de pleurer s'il le fallait. Un visage féroce et pourtant doux d'apparence qui dominait celui qui finissait par imiter les gens qu'il exécutait sans la moindre once d'appartenance à cette espèce nommée "Homme", sans la moindre compassion pour ce lien intangible mais pourtant révélateur de son caractère.
Ensuite c'était ce regard ironique, mensonger, qui laissait ce trou dans l'âme, qui s'exclamait à chaque battements de paupières : "Tu as vu comme je suis beau, je te domine et tu ne te plains pas de cela"
Le trentenaire ferma à nouveau les yeux, s'il avait pu se boucher les oreilles il l'aurait fait mais à la place il se contenter de se courber sur lui-même. A genoux il avait réussi à se lever mais se penchait en avant essayant de nier ce qu'il se passait jusqu'à ce son son métallique...
clic
clic
clic
Le chargeur qui se baladait dans la crosse de l'arme, petite, massive, chargée en partie, pas totalement. D'une main à l'autre, un mouvement de balancier qui apaisait brièvement l'Allemand jusqu'à ce que Gabriel reprenne la parole avec ce ton suffisant qui bloqua à nouveau l'esprit d'Elvan'.
Bien-sûr qu'il désirait quelque chose, toujours ! Mais à cet instant il était incapable de savoir quoi, être libre ou mourir ? Etait-ce cela que le syndrôme de Stockholm ? Etait-il tombé aussi bas pour ne pas imaginer la vie sans cette ordure ? Un mouvement de tête, il essayait de se débarrasser de chacune de ses pensées avant de sentir, d'un acier froid et dérangeant, le canon se poser sur son épaule. Même s'il était vêtu de sa veste il sentait le froid parcourir son corps, l'engourdissant d'avantage. Son visage se tournait automatiquement vers l'arme sentant la pression augmenter, la panique s'intensifier. Une longue barre pressait ses tripes l'obligeant à haleter, ouvrant peu à peu la bouche en essayant de faire passer un fin filet d'air entre ses lèvres.
Sa voix qui coupait à nouveau la pensée...
La canon descendait le long de sa poitrine et descendit jusqu'aux côtes y plaquant fermement l'arme. Toujours ce même froid et pourtant la peur n'augmentait plus... Stable, c'était comme son esprit à cet instant. Le simple fait d'être confronté à ce qu'il désirait l'empêchait de sombrer d'avantage. Un brin de confiance en ce qui se profilait...
Une pensée traversa son crâne embrumé par la panique : "A ma place tu serais déjà mort". Ce qui était vrai, jamais Elvanthyel n'aurait fait tout ce jeu d'intimidation et Dieu sait qu'il aurait aimer faire partager le fond de sa pensée mais impossible ses lèvres restaient imanquablement liées par cette phobie qui monta d'un cran encore quand le canon se posa sur son coeur. A ce moment là il soupira pour ne pas suffoquer. Le fil de sa pensée se déroulait à une vitesse hallucinante, il savait où il était, devinait bien le contexte...
"Jamais il ne laisserait un cadavre chez lui mais il peut le faire, les murs semblent assez lourds pour étouffer le bruit d'un coup de feu. Il n'a pas l'intention de me laisser une nouvelle chance de le buter...."
Pourtant, aussi sûr de lui dans son esprit, il était incapable de formuler la moindre phrase prouvant une pseudo assurance.
"Vas-y tires !"
Il était décidé qu'il s'avancerait violemment vers Gabriel quand ce dernier presserait la gâchette. Soit il mourrait sur le coup soit il avait assez de temps pour retourner le canon et étaler la cervelle du journaliste sur ses jolis papiers. Pourtant quand il vit les yeux de son vis-a-vis se poser sur lui il n'y eut rien. Pas une once d'audace qui faisait sa réputation. Pas d'échauffourées complètement aléatoire. Rien qui ne prouvait que là-haut, son esprit était suffisamment stressé pour élaborer une tentative de survie quelconque.
La seule chose qui se manifestait était un mouvement de la part de ses lèvres, une sorte de cantique qui était à peine reconnaissable entre la langue native de l'Allemand et la panique qui déformait le moindre de ses mots...
Son corps cessait de trembler pourtant la peur continuait ses ravages laissant ses muscles s'enrayer et la peur s'extérioriser sans le moindre contrôle de la part de son esprit.
Ce sourire à vous glacer les sangs était à nouveau fixé sur ce visage à l'aspect si pure, si neutre, le faciès idéal du citoyen modèle. Le seul geste, en réponse à cette offrande faciale, fut un recul prononcé, il bascula la tête sur le côté laissant son profil témoigner franchement de son état limite entre une panique maîtrisée in-extremis et la peur-panique qui venait de naître en croisant ce sourire.
La plupart des longues mèches cachaient son visage blême, trop pâle pour quelqu'un qui avait la réputation d'être un reptile, un tueur-né qui gardait son sang-froid constamment. Il entrouvrit la bouche, un soupir et une parole tentait de s'exprimer en faisant fi du manque de fluidité corporel mais le simple geste, ce doigt qui effleurait sa tempe, avait suffit à réduire à l'état d'idée sa tentative.
Jamais il n'avait éprouvé cette sensation, celle de courir droit à sa perte sans avoir la moindre prise sur les événements qui se produisaient, il avait toujours clamé qu'il dirigerait de sa propre main sa mort et se retrouver sous la volonté de quelqu'un le rendait horriblement amorphe... Méconnaissable... Il ne pleurait pas, non pas par amour propre mais simplement parce qu'il en était incapable tant la peur le broyait, incapable de refléter sa faiblesse la plus humaine.
Gardant les yeux baissés il n'avait pas pu voir le visage à nouveau serein, mais placide, de Gabriel et en un sens cela était mieux ainsi.
Ses mains tremblaient, la seule chose qui arrivait franchement à faire respirer à son corps une idée concrète de peur, de soumission ce qui était trop nouveau, trop soudain pour l'Allemand qui ne faisait qu'expérimenter des choses qu'il s'imaginait incapable de ressentir ou même d'imaginer franchement. Sa haine envers Gabriel était là depuis toujours, celle de le voir s'approcher relevait plus de l'instinct, tout comme cette haine qui se déversait en aversion quand il s'approchait encore accentuant sa main mise sur le corps et l'esprit de l'aîné.
"Otes ta main, pour l'amour de Dieu je t'en conjure, fais-le..."
Un soulagement, malgré la peur interne qui influait sur son corps il était presque soulagé de sentir que son corps, ses lèvres, refusaient de prononcer ne serait-ce qu'une syllabe de ce que ses pensées faisaient défiler. La logique était simple, il n'avait pas de raisonnements en bordel dans sa tête, seules deux choses avaient place dans son esprit : La peur et le soulagement. La haine était abstraite, viscérale et il ne la maîtrisait pas contrairement à ce qu'il avait pu dire auparavant devant ses chefs.
Cette simple sensation de quelqu'un qui vous dévisage le rendait encore plus nerveux, plus friable jusqu'à ce que cette voix coupe toutes pensées. Le visage de l'Allemand se tourna de lui-même, comme dévoué aux paroles de Gabriel, faisant face à ces lèvres. Cet organe qui faisait la fierté de celui qui le possédait.
Les yeux faisaient faiblement face au visage du blond, hésitants ou plutôt soumis en un sens, ils ne parvenaient pas à fixer droit dans les yeux celui avec qui il devait parler.
Petit à petit les tremblements étaient passés de ses mains à ses avants-bras, puis ses bras pour finir par bloquer ses jambes qu'il ne sentait que par intermittences. Il voyait largement le sourire qui lui disait, non lui hurlait, de s'incliner, de pleurer s'il le fallait. Un visage féroce et pourtant doux d'apparence qui dominait celui qui finissait par imiter les gens qu'il exécutait sans la moindre once d'appartenance à cette espèce nommée "Homme", sans la moindre compassion pour ce lien intangible mais pourtant révélateur de son caractère.
Ensuite c'était ce regard ironique, mensonger, qui laissait ce trou dans l'âme, qui s'exclamait à chaque battements de paupières : "Tu as vu comme je suis beau, je te domine et tu ne te plains pas de cela"
Le trentenaire ferma à nouveau les yeux, s'il avait pu se boucher les oreilles il l'aurait fait mais à la place il se contenter de se courber sur lui-même. A genoux il avait réussi à se lever mais se penchait en avant essayant de nier ce qu'il se passait jusqu'à ce son son métallique...
clic
clic
clic
Le chargeur qui se baladait dans la crosse de l'arme, petite, massive, chargée en partie, pas totalement. D'une main à l'autre, un mouvement de balancier qui apaisait brièvement l'Allemand jusqu'à ce que Gabriel reprenne la parole avec ce ton suffisant qui bloqua à nouveau l'esprit d'Elvan'.
Bien-sûr qu'il désirait quelque chose, toujours ! Mais à cet instant il était incapable de savoir quoi, être libre ou mourir ? Etait-ce cela que le syndrôme de Stockholm ? Etait-il tombé aussi bas pour ne pas imaginer la vie sans cette ordure ? Un mouvement de tête, il essayait de se débarrasser de chacune de ses pensées avant de sentir, d'un acier froid et dérangeant, le canon se poser sur son épaule. Même s'il était vêtu de sa veste il sentait le froid parcourir son corps, l'engourdissant d'avantage. Son visage se tournait automatiquement vers l'arme sentant la pression augmenter, la panique s'intensifier. Une longue barre pressait ses tripes l'obligeant à haleter, ouvrant peu à peu la bouche en essayant de faire passer un fin filet d'air entre ses lèvres.
Sa voix qui coupait à nouveau la pensée...
La canon descendait le long de sa poitrine et descendit jusqu'aux côtes y plaquant fermement l'arme. Toujours ce même froid et pourtant la peur n'augmentait plus... Stable, c'était comme son esprit à cet instant. Le simple fait d'être confronté à ce qu'il désirait l'empêchait de sombrer d'avantage. Un brin de confiance en ce qui se profilait...
Une pensée traversa son crâne embrumé par la panique : "A ma place tu serais déjà mort". Ce qui était vrai, jamais Elvanthyel n'aurait fait tout ce jeu d'intimidation et Dieu sait qu'il aurait aimer faire partager le fond de sa pensée mais impossible ses lèvres restaient imanquablement liées par cette phobie qui monta d'un cran encore quand le canon se posa sur son coeur. A ce moment là il soupira pour ne pas suffoquer. Le fil de sa pensée se déroulait à une vitesse hallucinante, il savait où il était, devinait bien le contexte...
"Jamais il ne laisserait un cadavre chez lui mais il peut le faire, les murs semblent assez lourds pour étouffer le bruit d'un coup de feu. Il n'a pas l'intention de me laisser une nouvelle chance de le buter...."
Pourtant, aussi sûr de lui dans son esprit, il était incapable de formuler la moindre phrase prouvant une pseudo assurance.
"Vas-y tires !"
Il était décidé qu'il s'avancerait violemment vers Gabriel quand ce dernier presserait la gâchette. Soit il mourrait sur le coup soit il avait assez de temps pour retourner le canon et étaler la cervelle du journaliste sur ses jolis papiers. Pourtant quand il vit les yeux de son vis-a-vis se poser sur lui il n'y eut rien. Pas une once d'audace qui faisait sa réputation. Pas d'échauffourées complètement aléatoire. Rien qui ne prouvait que là-haut, son esprit était suffisamment stressé pour élaborer une tentative de survie quelconque.
La seule chose qui se manifestait était un mouvement de la part de ses lèvres, une sorte de cantique qui était à peine reconnaissable entre la langue native de l'Allemand et la panique qui déformait le moindre de ses mots...
Son corps cessait de trembler pourtant la peur continuait ses ravages laissant ses muscles s'enrayer et la peur s'extérioriser sans le moindre contrôle de la part de son esprit.
Re: [Pv Elvan'] Our fate
Juste muet...muet comme une carpe comme dirait l'expression. Sourire interminable, Gabriel jubilait. Était-il si apeuré pour ne pas réussir à décocher un seul mot depuis sa phrase en allemand ?...
L'esprit du blond s'activait, il devait vite trouvé quoi faire, ou plutôt, comment. Il comptait bien profiter de la situation pour se venger et pousser encore plus à bout son jouet préféré. Repousser les limites de l'extrême...Il avait tellement envie d'appuyer sur la gâchette, de trouer le corps du brun. Des réflexes qui remontaient à la surface...c'était peut être comme le vélo, le tir.
Finalement, Gabriel se dirigea vers son bureau et attrapa un téléphone portable. Il fixait Elvanthyel tout en composant son numéro. Ne pas le perdre de vue, le surveiller...Gabriel n'allait pas sous-estimer le brun, bien au contraire. Il était peut être capable du pire, dans ces moments là...alors il voulait s'assurer de pouvoir le voir.
Biiip...Biiip..Biiip...
"Viens avec deux autres hommes. Soyez discrets. Nous avons un colis à transporter."
Puisqu'il se sentait limité chez lui, il suffisait juste de sortir dehors.
Quelques bruits de pas, Gabriel prit place sur l'accoudoir de son sofa. Encore un sourire, sourire aimable en apparence, cachant une hypocrisie sans nom et surtout un regard féroce qui n'avait rien de courtois.
"Eh bien, il n'y a plus qu'à attendre notre chauffeur et nous pourrons nous amuser dans un endroit plus intime !..."
Il se releva, ne pouvant décidément pas simplement attendre. Son invité s'impatienterait, sinon. Il fixa quelques instants Elvanthyel, debout face à lui, tel une figure de puissance et de domination dont Gabriel prenait très peu l'apparence. Du moins, pas devant quelqu'un. Néanmoins, lui et Elvan-chou étaient deux amis très proches...ils se connaissaient depuis bien longtemps, après tout, et n'avaient pas de secrets l'un pour l'autre !...
Ce changement d'attitude annonçait tout simplement une fin imminente du jeu auquel Elvanthyel prenait part malgré lui. On ne joue pas à un jeu éternellement, il faut bien un gagnant. Gabriel comptait bien conserver sa première place et finir tout cela lui-même, dans un dernier torrent de délices, entre le sang et le plaisir cérébral.
Mais pas encore...il n'avait pas encore eu ce qu'il voulait. Il restait encore quelques cases, et les dés n'étaient pas encore lancés...
Gabriel récupéra les bouts de tissus au sol, lentement, délicatement. D'une voix désolée et apparemment sincère, il s'excusa :
"Désolé mon bon ami, mais je vais devoir vous replonger dans le mutisme et l'aveuglement...c'est pour votre bien, bien sûr."
Il fallait l'emmener là où il n'avait pas de repère. Ne pas lui permettre de retrouver son chemin. Juste le perdre dans les endroits obscurs des taudis les plus profonds, et espérer qu'il ne connaisse pas le lieu dans lequel il se trouve. Ha, ça...il serait bien dommage qu'il connaisse les lieux, le jeu perdrait un peu de son piment.
Violemment, Gabriel attrapa la tête d'Elvanthyel et la bascula soudainement. Se débrouillant comme il le pouvait, avec une seule main, il tentait d'enlacer le bandeau autour de la tête du brun. Enfin, il lâcha prise pour nouer le bandeau avec force, tentant de le centrer. Il finit par lever son visage par le menton, fixant ses yeux dissimulés par le bandeau.
"Vous êtes en beauté ce soir, cher Elvanthyel."
Crains. Crains le pire, soit entravé par la peur, la peur de mourir, la peur de la soumission, la peur de subir les pires humiliations...crains l'impossibilité de contrôler ton propre corps, jusqu'à même perdre le fil de tes pensées et ne plus contrôler tes songes...
Crains-moi, pensait Gabriel en souriant. Il se releva lentement, le bâillon entre ses mains.
"Ha, ça ne sera pas nécessaire..."
On frappait à la porte. Bien, on n'avait pas traîné...
Quel dommage cher Elvanthyel que tu n'aies pu voir ce sourire de satisfaction sur les lèvres du blond, avant qu'il ne t'assigne le coup te plongeant dans une nouvelle obscurité...
Elvanthyel étant déjà faible, ce devait être simple de le rendre inconscient. Le blond pris bien soin de viser la nuque, puis tapa violemment avec sa main.
Fais de beaux rêves, Elvan'...
L'esprit du blond s'activait, il devait vite trouvé quoi faire, ou plutôt, comment. Il comptait bien profiter de la situation pour se venger et pousser encore plus à bout son jouet préféré. Repousser les limites de l'extrême...Il avait tellement envie d'appuyer sur la gâchette, de trouer le corps du brun. Des réflexes qui remontaient à la surface...c'était peut être comme le vélo, le tir.
Finalement, Gabriel se dirigea vers son bureau et attrapa un téléphone portable. Il fixait Elvanthyel tout en composant son numéro. Ne pas le perdre de vue, le surveiller...Gabriel n'allait pas sous-estimer le brun, bien au contraire. Il était peut être capable du pire, dans ces moments là...alors il voulait s'assurer de pouvoir le voir.
Biiip...Biiip..Biiip...
"Viens avec deux autres hommes. Soyez discrets. Nous avons un colis à transporter."
Puisqu'il se sentait limité chez lui, il suffisait juste de sortir dehors.
Quelques bruits de pas, Gabriel prit place sur l'accoudoir de son sofa. Encore un sourire, sourire aimable en apparence, cachant une hypocrisie sans nom et surtout un regard féroce qui n'avait rien de courtois.
"Eh bien, il n'y a plus qu'à attendre notre chauffeur et nous pourrons nous amuser dans un endroit plus intime !..."
Il se releva, ne pouvant décidément pas simplement attendre. Son invité s'impatienterait, sinon. Il fixa quelques instants Elvanthyel, debout face à lui, tel une figure de puissance et de domination dont Gabriel prenait très peu l'apparence. Du moins, pas devant quelqu'un. Néanmoins, lui et Elvan-chou étaient deux amis très proches...ils se connaissaient depuis bien longtemps, après tout, et n'avaient pas de secrets l'un pour l'autre !...
Ce changement d'attitude annonçait tout simplement une fin imminente du jeu auquel Elvanthyel prenait part malgré lui. On ne joue pas à un jeu éternellement, il faut bien un gagnant. Gabriel comptait bien conserver sa première place et finir tout cela lui-même, dans un dernier torrent de délices, entre le sang et le plaisir cérébral.
Mais pas encore...il n'avait pas encore eu ce qu'il voulait. Il restait encore quelques cases, et les dés n'étaient pas encore lancés...
Gabriel récupéra les bouts de tissus au sol, lentement, délicatement. D'une voix désolée et apparemment sincère, il s'excusa :
"Désolé mon bon ami, mais je vais devoir vous replonger dans le mutisme et l'aveuglement...c'est pour votre bien, bien sûr."
Il fallait l'emmener là où il n'avait pas de repère. Ne pas lui permettre de retrouver son chemin. Juste le perdre dans les endroits obscurs des taudis les plus profonds, et espérer qu'il ne connaisse pas le lieu dans lequel il se trouve. Ha, ça...il serait bien dommage qu'il connaisse les lieux, le jeu perdrait un peu de son piment.
Violemment, Gabriel attrapa la tête d'Elvanthyel et la bascula soudainement. Se débrouillant comme il le pouvait, avec une seule main, il tentait d'enlacer le bandeau autour de la tête du brun. Enfin, il lâcha prise pour nouer le bandeau avec force, tentant de le centrer. Il finit par lever son visage par le menton, fixant ses yeux dissimulés par le bandeau.
"Vous êtes en beauté ce soir, cher Elvanthyel."
Crains. Crains le pire, soit entravé par la peur, la peur de mourir, la peur de la soumission, la peur de subir les pires humiliations...crains l'impossibilité de contrôler ton propre corps, jusqu'à même perdre le fil de tes pensées et ne plus contrôler tes songes...
Crains-moi, pensait Gabriel en souriant. Il se releva lentement, le bâillon entre ses mains.
"Ha, ça ne sera pas nécessaire..."
On frappait à la porte. Bien, on n'avait pas traîné...
Quel dommage cher Elvanthyel que tu n'aies pu voir ce sourire de satisfaction sur les lèvres du blond, avant qu'il ne t'assigne le coup te plongeant dans une nouvelle obscurité...
Elvanthyel étant déjà faible, ce devait être simple de le rendre inconscient. Le blond pris bien soin de viser la nuque, puis tapa violemment avec sa main.
Fais de beaux rêves, Elvan'...
Re: [Pv Elvan'] Our fate
Träumerei, la définition la plus exacte de ce qu'il lui arrivait. Une simple rêverie dans laquelle il n'avait la capacité que d'une seule chose, admirer sa propre déchéance. Son corps à l'abandon et son esprit refusant de faire face il restait là, latent à la merci de la moindre de ses faiblesse. Sa voix diminuait encore en intensité le rendant complètement inaudible même avec la meilleure volonté. La canon restait braqué, yeux clos, le trentenaire le sentait trop bien pour ne pas souhaiter entendre la gâchette se presser et la balle traverser sa cage thoracique.
Un léger son, instinctivement il leva la tête ouvrant grand les yeux, les pas de Gabriel et le retrait de l'arme avaient surprit l'aîné qui se redressa. Non pas par soulagement mais plutôt par colère. La peur s'enivrait de ce qu'il pensait et ressentait et la colère s'en imprégnait rendant ce sentiment de moins en moins contrôlable.
Même s'il souhaitait en finir là, même si, réduit à l'état de loque, il n'arrivait pas à obtenir sa mort... Il restait terrorisé de ne rien gérer ce qui l'empêchait toujours de bouger malgré cette haine naissante et grandissante qui lui hurlait de se lever pour l'achever sauvagement.
Tuer ou être tué, voilà la façon la plus concise de résumer cette situation aux yeux de l'Allemand qui restait pitoyablement à genoux espérant pouvoir avoir la main mise sur ses muscles toujours crispés par cette angoisse omniprésente. Le stress augmentait quand il voyait Gabriel s'installer au bureau l'espace de quelques instants ordonnant à ses larbins de venir. Il revint sur ses pas s'installant ensuite près de lui ce qui eut l'effet d'une douche froide dans son esprit. Il se recula de quelques centimètres pour se redresser au maximum quitte à forcer sur les liens de ses poignets, quitte à se saigner à blanc pour les enlever.
Il ne savait absolument pas d'où lui venait ce sursaut de force ni cet instinct de fuir, chose qu'il haïssait encore bien plus que cet enfoiré qui lui faisait face, mais le fait était là. Il était parvenu à dépasser la peur qui s'était immiscée dans son corps et l'évacuait en se mettant soudainement à penser à nouveau à une tentative d'échappatoire. Relevant fièrement son visage il fit face au faciès souriant du blond, quelque chose d'assez inhabituel traversa quelques instants le court des pensées de l'Allemand qui cessa de bouger rendant ce regard noir et agressif. Il ne baissa pas les yeux quand il se releva tout en expliquant le but de son appel... Une balade ?
Etrangement Gabriel semblait assez pressé, excité peut-être ? C'était transmissible puisque l'aîné secoua énergiquement ses mains pour déserrer au maximum les cordes qui lui rongeaient la peau, il n'était pas confiant et encore moins rassuré mais son corps avait presque reprit une force suffisante pour tenir tête à sa peur-panique et face à l'instigateur de cette angoisse.
Lien de cause à effet ? La sérénité de leader que possédait Gabriel renforçait en un sens l'instinct de survie d'Elvan' mais accentuait de façon bien plus considérable sa peur. Doucement le sang finissait par lui brûler les plaies aux poignets, il soupirait, se penchait en avant et tirait encore effaçant la face qui le dominait. Dans sa tête résonnaient à nouveau le son des poings sur la table, les vociférations des autres chefs qui hurlaient que Gabriel était un incapable, tout comme lui d'ailleurs, que la famille n'avait pas besoin de têtes brûlées comme eux. Les rires de certains sous-chefs, les calibres qui étaient ouverts pour vérifier s'ils étaient bien vides... La culasse qui claquait à chaque balle insérée... Leurs visages côtes à côtes, Gabriel et Elvanthyel face au vétéran de la caste, l'un s'effondrant après le coup de feu, l'autre qui restait droit et fier avant de succomber à son tour quand l'arme pointa sa tête et fit feu.
L'odeur âcre de la cigarette, la sensation de peau brûlée sur la joue à cause du sol complètement glacé, la douleur indescriptible à la tête...
Quand il releva la tête il vit l'expression presque désolée dessinée sur le visage de Gabriel qui s'approchait, une main vive qui s'agrippa au front tenant ensuite les cheveux de l'aîné qui n'eut d'autres choix que de se redresser encore en tendant le cou.Ses yeux tentèrent de se fixer avec hargne dans ceux du journaliste, de ne pas le laisser se distraire... Plus il tirait et plus la peur se matérialisait laissant un arrière goût de sang dans la trachée de l'Allemand qui gardait au mieux son souffle.
La main ferme du blond s'en alla laissant le temps à Elvanthyel de reprendre les choses à leurs stades, voyant clairement la marche à suivre. Le cadet se rapprocha de nouveau, dans un élan le plus instinctif qu'il soit il se recula tout en se redressant sur ses jambes. La main du blonde se rapprocha tandis que l'autre était posée à terre. Presque debout, du moins tenant fébrilement sur ses jambes, il s'avança d'un pas écrasant sans prévenir la main de Gabriel. Pas de plaisirs ni de soulagement, il se foutait de ce que ressentait l'autre et se foutait du fait que ça ne changerait rien. C'était un truc venu des tripes qui étaient reparti aussitôt quand l'autre main se porta à son menton lui relevant à nouveau la tête. Dans ce geste l'aîné retomba à genoux sans avoir le temps de comprendre réellement ce qu'il se passait.
L'impression que le tissus faisait sur sa peau en se posant le dérangeait, cette impression de suffoquer qu'on ne pouvait gérer même avec de la volonté. A nouveau aveuglé Elvan' recula comme il le put, la peur reprenait le contrôle de ses muscles et de sa parole, de ses pensées également.
Il devinait à présent les choses, ne les voyait plus. A nouveau cette angoisse qu'il ne pouvait réfréner quand il sentait l'odeur forte du tabac qui enveloppait Gabriel se rapprocher, souffler. Jamais il ne pouvait prévoir ses gestes ce qui laissait dans la panique l'Allemand qui préférait rester docile.
Le bandeau couvrait une partie des sons qu'il entendait, les déformait, et dans un sens il était satisfait ainsi jusqu'à ce qu'un bruit sourd se fasse entendre plusieurs fois, jusqu'au à ce qu'il entende à nouveau Gabriel prendre la parole.
A ce moment il se redressa à nouveau essayant d'enlever une dernière fois les liens mais à peine se relevait-il qu'il sentit ses cervicales s'engourdir sous la douleur et son corps se dérober...
Träumerei, le rêve prenait le pas sur la réalité.
Un léger son, instinctivement il leva la tête ouvrant grand les yeux, les pas de Gabriel et le retrait de l'arme avaient surprit l'aîné qui se redressa. Non pas par soulagement mais plutôt par colère. La peur s'enivrait de ce qu'il pensait et ressentait et la colère s'en imprégnait rendant ce sentiment de moins en moins contrôlable.
Même s'il souhaitait en finir là, même si, réduit à l'état de loque, il n'arrivait pas à obtenir sa mort... Il restait terrorisé de ne rien gérer ce qui l'empêchait toujours de bouger malgré cette haine naissante et grandissante qui lui hurlait de se lever pour l'achever sauvagement.
Tuer ou être tué, voilà la façon la plus concise de résumer cette situation aux yeux de l'Allemand qui restait pitoyablement à genoux espérant pouvoir avoir la main mise sur ses muscles toujours crispés par cette angoisse omniprésente. Le stress augmentait quand il voyait Gabriel s'installer au bureau l'espace de quelques instants ordonnant à ses larbins de venir. Il revint sur ses pas s'installant ensuite près de lui ce qui eut l'effet d'une douche froide dans son esprit. Il se recula de quelques centimètres pour se redresser au maximum quitte à forcer sur les liens de ses poignets, quitte à se saigner à blanc pour les enlever.
Il ne savait absolument pas d'où lui venait ce sursaut de force ni cet instinct de fuir, chose qu'il haïssait encore bien plus que cet enfoiré qui lui faisait face, mais le fait était là. Il était parvenu à dépasser la peur qui s'était immiscée dans son corps et l'évacuait en se mettant soudainement à penser à nouveau à une tentative d'échappatoire. Relevant fièrement son visage il fit face au faciès souriant du blond, quelque chose d'assez inhabituel traversa quelques instants le court des pensées de l'Allemand qui cessa de bouger rendant ce regard noir et agressif. Il ne baissa pas les yeux quand il se releva tout en expliquant le but de son appel... Une balade ?
Etrangement Gabriel semblait assez pressé, excité peut-être ? C'était transmissible puisque l'aîné secoua énergiquement ses mains pour déserrer au maximum les cordes qui lui rongeaient la peau, il n'était pas confiant et encore moins rassuré mais son corps avait presque reprit une force suffisante pour tenir tête à sa peur-panique et face à l'instigateur de cette angoisse.
Lien de cause à effet ? La sérénité de leader que possédait Gabriel renforçait en un sens l'instinct de survie d'Elvan' mais accentuait de façon bien plus considérable sa peur. Doucement le sang finissait par lui brûler les plaies aux poignets, il soupirait, se penchait en avant et tirait encore effaçant la face qui le dominait. Dans sa tête résonnaient à nouveau le son des poings sur la table, les vociférations des autres chefs qui hurlaient que Gabriel était un incapable, tout comme lui d'ailleurs, que la famille n'avait pas besoin de têtes brûlées comme eux. Les rires de certains sous-chefs, les calibres qui étaient ouverts pour vérifier s'ils étaient bien vides... La culasse qui claquait à chaque balle insérée... Leurs visages côtes à côtes, Gabriel et Elvanthyel face au vétéran de la caste, l'un s'effondrant après le coup de feu, l'autre qui restait droit et fier avant de succomber à son tour quand l'arme pointa sa tête et fit feu.
L'odeur âcre de la cigarette, la sensation de peau brûlée sur la joue à cause du sol complètement glacé, la douleur indescriptible à la tête...
Quand il releva la tête il vit l'expression presque désolée dessinée sur le visage de Gabriel qui s'approchait, une main vive qui s'agrippa au front tenant ensuite les cheveux de l'aîné qui n'eut d'autres choix que de se redresser encore en tendant le cou.Ses yeux tentèrent de se fixer avec hargne dans ceux du journaliste, de ne pas le laisser se distraire... Plus il tirait et plus la peur se matérialisait laissant un arrière goût de sang dans la trachée de l'Allemand qui gardait au mieux son souffle.
La main ferme du blond s'en alla laissant le temps à Elvanthyel de reprendre les choses à leurs stades, voyant clairement la marche à suivre. Le cadet se rapprocha de nouveau, dans un élan le plus instinctif qu'il soit il se recula tout en se redressant sur ses jambes. La main du blonde se rapprocha tandis que l'autre était posée à terre. Presque debout, du moins tenant fébrilement sur ses jambes, il s'avança d'un pas écrasant sans prévenir la main de Gabriel. Pas de plaisirs ni de soulagement, il se foutait de ce que ressentait l'autre et se foutait du fait que ça ne changerait rien. C'était un truc venu des tripes qui étaient reparti aussitôt quand l'autre main se porta à son menton lui relevant à nouveau la tête. Dans ce geste l'aîné retomba à genoux sans avoir le temps de comprendre réellement ce qu'il se passait.
L'impression que le tissus faisait sur sa peau en se posant le dérangeait, cette impression de suffoquer qu'on ne pouvait gérer même avec de la volonté. A nouveau aveuglé Elvan' recula comme il le put, la peur reprenait le contrôle de ses muscles et de sa parole, de ses pensées également.
Il devinait à présent les choses, ne les voyait plus. A nouveau cette angoisse qu'il ne pouvait réfréner quand il sentait l'odeur forte du tabac qui enveloppait Gabriel se rapprocher, souffler. Jamais il ne pouvait prévoir ses gestes ce qui laissait dans la panique l'Allemand qui préférait rester docile.
Le bandeau couvrait une partie des sons qu'il entendait, les déformait, et dans un sens il était satisfait ainsi jusqu'à ce qu'un bruit sourd se fasse entendre plusieurs fois, jusqu'au à ce qu'il entende à nouveau Gabriel prendre la parole.
A ce moment il se redressa à nouveau essayant d'enlever une dernière fois les liens mais à peine se relevait-il qu'il sentit ses cervicales s'engourdir sous la douleur et son corps se dérober...
Träumerei, le rêve prenait le pas sur la réalité.
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