✕ Histoire d'évolution artificielle ✕
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✕ Histoire d'évolution artificielle ✕
Aux environs des années 2200, des siècles de rêves pour coloniser l'espace et une envie croissante de vie meilleure...
Un jour les hommes y parvinrent par divers moyens mais surtout par l'espace, volant comme des oiseaux, faisant fît de la gravité et ravissant l'infini à leurs fins.
✕ Pourquoi ?
La Terre avait subit plus de deux millénaires de colonisation par les hommes qui maltraitaient ses sols et ses mers, ses ciels et ses forêts, rien ne résistait à cette force-folie artificielle nommée progrès.
Puis un jour l'homme décida de voir plus haut, plus loin, après tout c'était logique, la Terre étant devenue trop sale, petite et à son image il devait s'en aller pour tout recommencer.
C'est ce qu'il prévoyait de faire déjà depuis très longtemps mais il n'avait pas les moyens de le faire jusqu'au jour où il ne pouvait plus attendre s'il voulait survivre.
Le sol se ravissait sous ses pieds, la mer engloutissait en grande partie les terres encore saines, les forêts n'existaient plus que dans les légendes des vieillards séniles et mourants et le ciel était gris, vide, sans espoir.
✕ Quand ?
Il fallut attendre une décennie de plus dans cet enfer terrestre pour voyager loin de ce lieu agonisant qui vit naître l'homme.
Durant cette période beaucoup de gens de toutes couches espéraient vivre mieux, comme dans un conte. Le rêve américain en somme mais quand le jour du grand départ sonna il y eut beaucoup de larmes, de haine et ce sentiment général d'abandon.
Seuls les riches, les gens influents, toutes ces personnes soit-disant supérieures, partirent pour l'inconnu.
Ceux restés sur Terre devaient se taire et attendre leurs sorts.
Pendant ce temps dans l'espace les découvertes furent nombreuses et l'une d'entre elles sauva ses voyageurs. Une planète semblable à la Terre mais qui promettait bien plus que la comparée.
✕ Serapis...
Quand les colons débarquèrent sur cette planète ils la baptisèrent Serapis, comme symbole d'espoir et de renaissance.
Ce jour là, où cette nouvelle Terre fut adoptée, beaucoup de principes changèrent. D'ores et déjà le calendrier qui se distingua totalement de celui de la Terre. C'était comme une preuve que les habitants de Serapis étaient différents de ceux de la Terre, qu'ils ne voulaient plus être liés à cette planète meurtrie et pourrissante.
Ensuite les villes qui s'isolaient d'elles-même dans des dômes pour éviter tout mélanges des gens.
Supprimer cette idée métisse qui faisait sombrer la Terre dans une paranoïa raciste.
…
✕ Un mal en moins pour un problème de plus...
Les gens qui habitaient Serapis ne pensaient plus à la Terre, ils vivaient dans l'opulence la plus totale sans crainte de vols, de crimes en général puisque seuls les riches vivaient dans ces cités.
Cependant ils avaient du mal à se dire « nous devons travailler pour subsister » car après tout il n'y avait personne pour se charger des sales boulots. Les androïdes ? Ces créations humaines ? Il ne fallait pas rêver, ça coûtait cher ces petites choses n'allez pas croire que leurs propriétaires allaient les laisser se noyer dans la boue des égouts !
La solution ?
Le trafic humain ! Amener des gens de la Terre ici pour faire les travaux dégradants.
C'est ainsi que les gens qui mourraient de maladies sur Terre, s'entretuaient, désespéraient finissaient par arriver sur Serapis.
✕ La Mafia dans tout ça ?
Elle arrivait comme un parasite dès que la population Terrienne arriva sur Serapis. Comme une maladie elle s'installa partout de façon invisible et gérait les quotas humains, enfin esclaves,
Comme toutes organisations criminelles elle dealait, tuait, vendait toutes sortes de choses et faisait le commerce illégale de bien des choses.
C'est ainsi que la paranoïa qui rongeait la Terre parvint jusqu'à Serapis.
Pour éradiquer le problème de la criminalité présente la justice décida d'interdire toutes sortes de médias favorisant la propagation de la Mafia au sein de la planète et de ses villes.
De fil en aiguille la loi devint de plus en plus absurde...
✕ 150 ans après la découverte de Serapis
La loi parvint à son paroxysme interdisant le port de couleur, la marginalité, l'individualisme.
Nous sommes un tout, il faut penser comme un tout, agir comme tel.
Les jeunes vivaient dans des villes en noir et blanc, étaient insipides, ennuyeux, sans convictions ou idées d'entreprendre... Rien de vivant.
En 150 ans les choses sur Serapis ont dégénérées, les communications avec la Terre ont été officiellement coupées, plus de lien avec cette dernière.
Officieusement la Mafia fait importer beaucoup de choses venant de la Terre, trafics d'organes, de drogues... De peintures...
✕ De la couleur sur une mer noire
Certains jeunes, et moins jeunes, ont sollicités l'aide de la Mafia pour obtenir de la peinture et revendiquer leur liberté perdue.
Ces jeunes sont peu nombreux, ils sont soit issus de familles présentes sur Serapis pour aider les riches soit issus de milieux riches mais trop aseptisés à leurs goûts rebelles.
Pour ça ils sont près à tout, taguer les murs des villes blanches, porter des vêtements colorés à l'image de leurs esprits assoiffés de vie, désobéir à une loi sévère et à tout risquer pour s'affirmer.
Ils sont aussi obligés du pire pour parvenir à leurs fins, fricoter avec la Mafia pour obtenir leurs bombes de peintures et vêtements, colorations capillaires ou piercings. Tout peut être offert par la Mafia qui y trouve son intérêt.
✕ Le jeu du chat et de la souris
Les habitants des villes de Serapis ne veulent que vivre leurs vies sans rien voir, cependant faire régner la loi les arrange bien. Délation est le mot d'ordre de ces gens nommés éthérés.
La loi est souvent représentée par la police cependant la Mafia tire également les ficelles à sa manière et dans le dos de tout le monde.
Pour ne pas être accusés ils utilisent les jeunes rebelles qui taguent et vivent leurs vies.
La Mafia n'a pas à s'en faire, elle est partout et tout le monde le sait mais tout le monde sait aussi que les rebelles qui taguent les murs sont plus dangereux que la Mafia qui peut tuer ce qui dérange.
✕ Bienvenue dans un monde où les seules couleurs sont le noir. ✕
Un jour les hommes y parvinrent par divers moyens mais surtout par l'espace, volant comme des oiseaux, faisant fît de la gravité et ravissant l'infini à leurs fins.
✕ Pourquoi ?
La Terre avait subit plus de deux millénaires de colonisation par les hommes qui maltraitaient ses sols et ses mers, ses ciels et ses forêts, rien ne résistait à cette force-folie artificielle nommée progrès.
Puis un jour l'homme décida de voir plus haut, plus loin, après tout c'était logique, la Terre étant devenue trop sale, petite et à son image il devait s'en aller pour tout recommencer.
C'est ce qu'il prévoyait de faire déjà depuis très longtemps mais il n'avait pas les moyens de le faire jusqu'au jour où il ne pouvait plus attendre s'il voulait survivre.
Le sol se ravissait sous ses pieds, la mer engloutissait en grande partie les terres encore saines, les forêts n'existaient plus que dans les légendes des vieillards séniles et mourants et le ciel était gris, vide, sans espoir.
✕ Quand ?
Il fallut attendre une décennie de plus dans cet enfer terrestre pour voyager loin de ce lieu agonisant qui vit naître l'homme.
Durant cette période beaucoup de gens de toutes couches espéraient vivre mieux, comme dans un conte. Le rêve américain en somme mais quand le jour du grand départ sonna il y eut beaucoup de larmes, de haine et ce sentiment général d'abandon.
Seuls les riches, les gens influents, toutes ces personnes soit-disant supérieures, partirent pour l'inconnu.
Ceux restés sur Terre devaient se taire et attendre leurs sorts.
Pendant ce temps dans l'espace les découvertes furent nombreuses et l'une d'entre elles sauva ses voyageurs. Une planète semblable à la Terre mais qui promettait bien plus que la comparée.
✕ Serapis...
Quand les colons débarquèrent sur cette planète ils la baptisèrent Serapis, comme symbole d'espoir et de renaissance.
Ce jour là, où cette nouvelle Terre fut adoptée, beaucoup de principes changèrent. D'ores et déjà le calendrier qui se distingua totalement de celui de la Terre. C'était comme une preuve que les habitants de Serapis étaient différents de ceux de la Terre, qu'ils ne voulaient plus être liés à cette planète meurtrie et pourrissante.
Ensuite les villes qui s'isolaient d'elles-même dans des dômes pour éviter tout mélanges des gens.
Supprimer cette idée métisse qui faisait sombrer la Terre dans une paranoïa raciste.
…
✕ Un mal en moins pour un problème de plus...
Les gens qui habitaient Serapis ne pensaient plus à la Terre, ils vivaient dans l'opulence la plus totale sans crainte de vols, de crimes en général puisque seuls les riches vivaient dans ces cités.
Cependant ils avaient du mal à se dire « nous devons travailler pour subsister » car après tout il n'y avait personne pour se charger des sales boulots. Les androïdes ? Ces créations humaines ? Il ne fallait pas rêver, ça coûtait cher ces petites choses n'allez pas croire que leurs propriétaires allaient les laisser se noyer dans la boue des égouts !
La solution ?
Le trafic humain ! Amener des gens de la Terre ici pour faire les travaux dégradants.
C'est ainsi que les gens qui mourraient de maladies sur Terre, s'entretuaient, désespéraient finissaient par arriver sur Serapis.
✕ La Mafia dans tout ça ?
Elle arrivait comme un parasite dès que la population Terrienne arriva sur Serapis. Comme une maladie elle s'installa partout de façon invisible et gérait les quotas humains, enfin esclaves,
Comme toutes organisations criminelles elle dealait, tuait, vendait toutes sortes de choses et faisait le commerce illégale de bien des choses.
C'est ainsi que la paranoïa qui rongeait la Terre parvint jusqu'à Serapis.
Pour éradiquer le problème de la criminalité présente la justice décida d'interdire toutes sortes de médias favorisant la propagation de la Mafia au sein de la planète et de ses villes.
De fil en aiguille la loi devint de plus en plus absurde...
✕ 150 ans après la découverte de Serapis
La loi parvint à son paroxysme interdisant le port de couleur, la marginalité, l'individualisme.
Nous sommes un tout, il faut penser comme un tout, agir comme tel.
Les jeunes vivaient dans des villes en noir et blanc, étaient insipides, ennuyeux, sans convictions ou idées d'entreprendre... Rien de vivant.
En 150 ans les choses sur Serapis ont dégénérées, les communications avec la Terre ont été officiellement coupées, plus de lien avec cette dernière.
Officieusement la Mafia fait importer beaucoup de choses venant de la Terre, trafics d'organes, de drogues... De peintures...
✕ De la couleur sur une mer noire
Certains jeunes, et moins jeunes, ont sollicités l'aide de la Mafia pour obtenir de la peinture et revendiquer leur liberté perdue.
Ces jeunes sont peu nombreux, ils sont soit issus de familles présentes sur Serapis pour aider les riches soit issus de milieux riches mais trop aseptisés à leurs goûts rebelles.
Pour ça ils sont près à tout, taguer les murs des villes blanches, porter des vêtements colorés à l'image de leurs esprits assoiffés de vie, désobéir à une loi sévère et à tout risquer pour s'affirmer.
Ils sont aussi obligés du pire pour parvenir à leurs fins, fricoter avec la Mafia pour obtenir leurs bombes de peintures et vêtements, colorations capillaires ou piercings. Tout peut être offert par la Mafia qui y trouve son intérêt.
✕ Le jeu du chat et de la souris
Les habitants des villes de Serapis ne veulent que vivre leurs vies sans rien voir, cependant faire régner la loi les arrange bien. Délation est le mot d'ordre de ces gens nommés éthérés.
La loi est souvent représentée par la police cependant la Mafia tire également les ficelles à sa manière et dans le dos de tout le monde.
Pour ne pas être accusés ils utilisent les jeunes rebelles qui taguent et vivent leurs vies.
La Mafia n'a pas à s'en faire, elle est partout et tout le monde le sait mais tout le monde sait aussi que les rebelles qui taguent les murs sont plus dangereux que la Mafia qui peut tuer ce qui dérange.
✕ Bienvenue dans un monde où les seules couleurs sont le noir. ✕
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